Selon Le
Monde du 26/03/01 "Longtemps, les experts ont répondu prudemment
qu'en matière météorologique et climatique, la variabilité
était la règle, et les records faits pour être battus"
toutefois l'article ajoute "Mais ces précautions oratoires tendent
aujourd'hui à s'effacer derrière l'accumulation des travaux
et observations, et les climatologues n'hésitent plus à prédire
un XXIe siècle chahuté par les éléments, voire
catastrophique dans certaines régions" L'article conclue "Mais
les négociations internationales sur le protocole de Kyoto, qui
prévoit, à l'horizon 2008-2012, une réduction des
émissions des pays développés de 5,2 % par rapport
à leur niveau de 1990, sont au point mort. Et elles risquent de
s'enliser durablement : George Bush, chef du premier pays pollueur du globe,
a annoncé son intention de ne pas réglementer les émissions
de CO2"
lire
l'article dans son intégralité
"En 1998, annonce un communiqué de presse du World-Watch
Institute, la température moyenne de la terre a atteint un
niveau sans précédent." La hausse des températures
atmosphériques entraîne un accroissement de l'évaporation
et des précipitations, ce qui provoque l'apparition de tempêtes
plus destructrices. "En 1998, les dégâts d'origine climatique
se sont élevés, tous pays confondus, à 92 milliards
de dollars, ce qui représente une augmentation spectaculaire de
53% par rapport au record précédent de 60 milliards atteint
en 1996." Également en 1998, les tempêtes et les inondations,
dont le nombre n'avait jamais été si élevé,
ont obligé quelques 300 millions de personnes à quitter leur
logement. Les spécialistes ne savent pas si 1998 était une
exception ou si les catastrophes vont se multiplier. Toutefois, selon le
communiqué de presse cité plus haut, "les modèles
de simulation du climat laissent penser que les événements
de 1998 indiquent une tendance persistante".
g8/12/99
Partout dans le monde, des tumeurs, des lésions des infections
et d'autres agressions sont en train de décimer les récifs
coralliens, déplore Science News. Le biologiste marin James
Cervino fait observer qu'au moins 15 nouveaux syndromes mortels pour les
coraux sont apparus ces 20 dernières années. D'autres formes
de vie marine sont menacées, parmi lesquelles les herbiers sous-marins,
les crustacés et les coquillages, les tortues marines et les lamantins.
"Les
océans représentent 95% de la biosphère (ensemble
de zones qu'occupent les organismes vivants), dit l'océanographe
Sylvia Earle. Si les océans sont menacés, c'est nous qui
sommes menacés. Or les océans sont menacés."
g22/7/99
Durant les 11 premiers mois de 1998, les catastrophes climatiques ont
fait 89 milliards de dollars de dégâts dans le monde -- un
record. On est "bien loin des 55 milliards de dollars enregistrés
pour la totalité des années 80" dit un article de l'Associated
Press, qui ajoute: "même en tenant compte de l'inflation (le
montant est alors de 82,7 milliards de dollars), on est encore en dessous
du chiffre des 11 premiers mois" de 1998. Par ailleurs, les catastrophes
naturelles (tempêtes, inondations, incendies, sécheresse,
etc.) auraient tuées 3
Le Journal of Commerce signale que plus de 1600 océanographes et écologistes de 65 pays ont lancé un "appel à l'action" pour faire cesser la dégradation des océans. "La mer est menacée, et beaucoup plus que nous ne le pensions", a déclaré Elliot Norse, spécialiste en écologie marine. Parmi les exemples cités figure une étendue de 18000 km2 d'océan située dans le golfe du Mexique. On l'appelle "la zone morte". Comme son nom l'indique, on n'y trouve plus ni poissons, ni crevettes, ni presque aucune autre forme de vie marine. Les scientifiques attribuent ce phénomène à la prolifération des algues, due à la richesse en nutriments de l'eau déversée par le Mississippi. Une fois mortes, les algues tombent au fond de l'océan et, lorsqu'elles commencent a se décomposer sous l'action des bactéries, les couches profondes sont privées d'oxygène. Par conséquent, explique Nancy Rabalais, océanographe, "tout ce qui ne peut pas s'en aller finit par mourir"
Crise de l'eau"Si rien n'est fait les deux tiers de l'humanité souffriront de la soif avant 2025", dit L'Express. De son côté, Le Figaro souligne que "le quart de la population mondiale est aujourd'hui privé d'accès direct a l'eau potable". Pour lutter contre cette crise, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a tenu un congrès international à Paris en mars dernier [1998] Plus de 200 délégués de 84 pays, dont le président français, ont discuté des moyens de protéger les réserves d'eau de la planète. Il a été question entre autres des quantité, d'eau perdues à cause de fuites dans les conduites et de systèmes d'irrigation inefficaces. Jacques Chirac a déclaré que l'eau étant un héritage de l'humanité tout entière, elle devait être gérée à l'échelon de la planète.(lire également: Les guerres de l'eau)
Forêts en voie de disparitionsSelon le Fonds mondial pour la protection de la nature (WWF), près des deux tiers des forêts qui couvraient la terre avant les premières destructions d'origine humaine ont aujourd'hui disparu. Malgré les nombreux efforts accomplis pour alerter les populations, le processus de déforestation s'est encore accéléré au cours de la dernière décennie, au point que certains pays pourraient bientôt être totalement dépourvus de forêt naturelle. En repoussant la forêt pour se procurer du bois ou étendre les surfaces cultivées, on décime également les espèces animales et végétales. En outre, lorsqu'on brûle des arbres, on rejette du dioxyde de carbone dans l'atmosphère, ce qui, au dire de beaucoup, pourrait bien provoquer un réchauffement de la planète. Le WWF, rapporte le gardian de Londres, demande qu'au moins 10 % de la surface de tous les types de forêts soit protégée d'ici à l'an 2000.
Baisse du niveau mondial d'assainissement "Prés de trois milliards d'individus, soit plus de la
moitié de la population mondiale, ne disposent pas de toilettes
décentes" , dit le New York Times. Ces chiffres, tirés
du Progrès des nations, rapport d'analyse annuel publié par
l'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance), révèlent
également que le niveau d'assainissement est de ceux qui baissent
a l'échelle mondiale.
Par exemple, dans certains pays, l'approvisionnement en eau potable
des populations pauvres s'est amélioré, mais l'évacuation
des eaux usées reste inadéquate. Ce manque d'hygiène
élémentaire contribue fortement a la propagation de fléaux
nouveaux et a la résurgence de maladies anciennes, explique le rapport.
Les maladies liées a un défaut d'assainissement feraient
plus de deux millions de petites victimes chaque année. Réflexion
d'Akhtar Hamced Khan, auteur de l'étude " Là où
l'assainissement est resté ce qu'il était au Moyen-Age, les
maladies ont fait de même."
Après la découverte d'un nouveau virus dans le sang de
donneurs Européens, signale Le
Monde, les autorités sanitaires françaises ont décidé
de mettre en place une "veille scientifique permanente". L'agent infectieux,
baptisé TTV (pour transfusion transmetted virus), a été
découvert en 1997 au Japon, ou 10% des donneurs de sang sont infectés.
Les médecins ne connaissent pas encore précisément
le rôle pathogène du virus, mais des spécialistes britanniques
ont décelé la présence du TTV chez le quart d'un groupe
de malades souffrant d'affections chroniques du foie inexpliquées.
Pour le moment, précise Le
Monde, il n'existe aucune méthode standardisée de
dépistage de cette infection.
g22/2/99
Sur les prés de 22 millions de personnes infectées par
le virus du sida dans le monde, plus de 90 % vivent dans des pays
en développement. Dans ces pays, "10 % des nouveaux cas d'infections
par le VIH sont dus à des transfusions sanguines", signale Panos,
un organisme d'information qui a son siège à Londres. Dans
de nombreux pays, les réserves de sang ne sont pas sûres parce
que les tests de dépistage du VIH ne sont pas entièrement
fiables. Ainsi, au Pakistan, moins d'une banque de sang sur deux est équipée
pour effectuer des tests de dépistage du VIH en laboratoire. De
ce fait, 12 % des nouveaux cas d'infections par le VIH sont dus à
des transfusions sanguines. Depuis que les premiers cas de sida ont été
signalés, il y a plus de 15 ans, prés de 30 millions de personnes
dans le monde ont été infectées par le VIH.
(Position des Témoins de Jéhovah
à l'égard du sang)
La Société américaine de microbiologie a financé des recherches visant a déterminer combien dc personnes se lavent les mains après passage dans des toilettes publiques, signale le New York Times. Apparemment, tout le monde ou presque sait qu'une telle mesure s'impose. Lors d'un sondage téléphonique, 94 % des 1004 adultes interrogés ont affirmé s'y astreindre systématiquement. Mais le font ils vraiment ? Des enquêtes menées sur le terrain dans cinq grandes villes américaines ont montré que, sur 6333 personnes, seuls 61 % des hommes et 74 % des femmes s'étaient lavé les mains. Des mains sales propagent a merveille les maladies. Un seul agent de restauration aux mains sales peut contaminer des dizaines de personnes. Ce défaut d'hygiène pourrait résulter en partie d'un manque de direction parentale. "Peut de mamans aujourd'hui disent à leurs enfants de se laver les mains [après être allés aux toilettes], fait observer le professeur Gail Cassell. Et a l'école, on ne le leur apprend pas non plus. Nous avons besoin qu'on nous rappelle l'importance de cette mesure."
Lavez vous les mains ! (suite)"Se laver les mains est le moyen le plus efficace, le plus simple et le plus économique de prévenir la propagation de nombreuses infections", lit-on dans le quotidien Corriere della Sera. Or, " plus de 3 Italiens sur 10 ne se lavent pas les mains après être allés aux toilettes, même avant de passer à table". Les résultats de cette enquête sont presque identiques à ceux obtenus dans d'autres pays. "Les mains peuvent transmettre des germes à la nourriture et amorcer une chaîne de contamination ", explique Enrico Magliano, microbiologiste. Comment briser cette chaîne? En se lavant les mains aussi sous les ongles avec du savon et de l'eau chaude ou tiède pendant au moins 30 secondes (le temps nécessaire pour éliminer les bactéries), tout en les frottant l'une contre l'autre entre 10 et 15 secondes. L'article conseille également de bien les rincer et les sécher, en commençant par le bras pour finir par les doigts.
Réduction des risque de cancer par l'alimentationEn mangeant au moins cinq fois par jour des fruits ou des légumes, lit-on dans le Wall Street Journal, on réduit le risque de cancer, par exemple de cancer du poumon, du côlon ou de l'estomac. C'est ce que montrent les résultats très convaincants de plus de 200 études menées dans au moins 17 pays. Les portions n'ont pas besoin d'être copieuses. Voici les recommandations de l'Institut américain du cancer: ' Un morceau de fruit, moyen, 20 cl de jus de fruit, un demi bol de légumes cuits, un bol de légumes verts frais en salade ou un quart dc bol de fruits séchés. "L'institut encourage ce régime alimentaire depuis cinq ans, mais seuls 1 adulte sur 3 et 1 enfant sur 5 l'ont adopté. La passion pour la restauration rapide semble être un frein. Observation du Wall Street Journal: Des pétales de pomme de terre avec du ketchup n'équivalent pas à deux portions de légumes."