Depuis plusieurs années, Michel Marjollet semble se dépenser amplement dans la critique contre les Témoins de Jéhovah. Mais, comme cela s'est déjà remarqué à plusieurs reprises, cette lutte passionnée conduit parfois des détracteurs à utiliser des arguments qui s'éloignent de plus en plus de la logique et de la réalité. Ainsi cet homme a-t-il atteint le comble de la critique absurde (à moins qu'il puisse encore faire pire...) en publiant un virulent réquisitoire contre l'association caritative Aidafrique, intitulé "Aidafrique ou Aide à fric". Il tient ainsi à laisser entendre que, si les Témoins de Jéhovah s'occupent des populations démunies, c'est simplement pour s'enrichir aux dépens de ces derniers. Il est vrai que je n'avais jamais pensé qu'il fallait aller chercher l'argent là où il n'y en a pas !

Mais examinons donc les éléments apportés par cet accusateur et apportons le contradictoire, comme dans tout débat démocratique.
 

Suspectés de transférer illégalement des fonds à l'étranger, les Témoins de Jéhovah brandissent divers certificats de bonne conduite délivrés pour la circonstance par les autorités africaines.

Çà commence bien : les Témoins de Jéhovah présentent " divers certificats de bonne conduite délivrés pour la circonstance par les autorités africaines " pour se défendre. Ils ont certainement tort aux yeux de leurs détracteurs qui préfèrent fonder leur "analyse" sur une interprétation tendancieuse d'éléments sélectionnés plutôt que sur des faits réels. Mais qui doit-on croire ? Ceux qui ont des documents à brandir ou ceux qui font appel à une imagination fertile et même à une logique plus originale que convaincante ?
 

LA COMMISSION D'ENQUÊTE sur la SITUATION FINANCIÈRE, PATRIMONIALE et FISCALE des SECTES auteur du rapport parlementaire "Les sectes et l'argent" ne s'en laisse pas conter : "La Commission prend acte de ces déclarations[de la secte] et observe qu'elles n'apportent pas de précisions sur l'utilisation des fonds"

Le premier argument présenté est cette référence au rapport parlementaire sur " Les sectes et l'argent ", dont le rapporteur est le député Jean-Pierre Brard, connu pour son militantisme anti-sectes et pour ses propos diffamatoires, sans fondement, proférés contre les Témoins de Jéhovah (1).

Il est à souligner que ce reproche fait aux Témoins de Jéhovah, comme tous les autres, ne repose sur aucun fait précis, ni sur aucun élément de preuve, mais seulement sur une analyse subjective du rapporteur, libre de dire ce qu'il désire car protégé par l'immunité parlementaire. Aussi cet argument, utilisé par l'accusation, relève-t-il seulement de la " présomption de culpabilité ".

De plus, rappelons que les Témoins de Jéhovah ont simplement fourni des déclarations prouvant que l'argent et les biens envoyés à l'étranger sont destinés à l'Afrique et non aux États-Unis , parce qu'il ne leur a pas été demandé de justifier de leur utilisation, sinon ils l'auraient fait volontiers, comme sur leur site officiel (Cf. L'association Aidafrique) ou dans d'autres documents qu'ils avaient déjà édité (Cf. Mission au Rwanda et Mission en Afrique).
 

Un témoignage pertinent extrait de l'article "Ventres pleins, sectes vides " (2) de l'agence de presse africaine SYFIA conforte le point de vue de la commission :  " [...] selon un ingénieur de Lubumbashi, elles profitent [Les sectes] de leur statut pour faire du commerce parce que les biens qu'elles commandent ou qu'elles reçoivent sont exonérées des droits de douane. C'est pourquoi il y a beaucoup de conflits au sein des Églises surtout protestantes. Le ministère croule sous le poids des demandes. Les fondateurs de sectes sont en quête d'avantages fiscaux pour commercialiser même les dons de vêtements usagés envoyés gratuitement d'Europe pour les pauvres du Congo profond [...] . "

Maintenant c'est un "témoignage" qui viendrait accusé l'association Aidafrique. (Peut-être l'exception qui confirme la règle... )

Mais plusieurs points m'intriguent :

1) Ce " témoignage " critique les sectes en général mais n'apporte pas de critique justifiée contre les Témoins de Jéhovah en particulier.[note supp1]

2) Ce " témoignage " émane seulement d'un ingénieur, qui ne donne que son avis personnel, ne reposant pas sur une véritable enquête.

3) Ce " témoignage " ne témoigne d'ailleurs d'aucun fait prouvé.

Par ailleurs, il ne faut jamais s'en tenir à une seule source d'information ; il est préférable de s'ouvrir à d'autres journaux, qui ont traité de l'aide humanitaire apportées par les Témoins de Jéhovah :

Times of Zambia, January 14, 1998 ; (traduction en français)

Zambia Daily Mail, Thursday, June 17, 1999-07-08 ;

Daily News - Tanzania, Wednesday, June 9, 1999 ;

Times of Zambia, Wednesday, August 25, 1999 ;
 

"AIDAFRIC" est atypique par rapport au fonctionnement visible de l'organisation sectaire totalitaire jéhoviste dont la charité (4) n'est pas la vertu première. [note supp2] [note en annexe :]  (4) CHARITE  Point de vue des témoins de jéhovah sur la CHARITE, incitation à faire des offrandes à "jéhovah". - ANNEXE -  ANNEXE  CHARITE ORDONNÉE ET SÉLECTIVE CHEZ JÉHOVAH  " Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus! " La charité est très sélective chez les Témoins de jéhovah, selon la directive " Gardons nous de la bonté mal placée ":  " Par exemple, certains invoqueront peut-être le fait qu'ils sont au chômage, ou d'autres raisons, pour demander de l'aide. Parfois, ils ne chercheront pas activement du travail. En réalité, ils désirent simplement vivre aux crochets des autres. A propos de tels individus, l'apôtre Paul a donné cet ordre: " Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus! " ".  Pas de " bonté mal placée ", par contre les " mesures d'aide mises en place par le gouvernement. " sont les bienvenues.  Les dons " bien placés " sont réservés aux caisses de l'organisation. Les " anciens " (gourous locaux) en bons intendants veillent au grain:  " Dans tous les cas de figure, les anciens examineront la situation de celui qui demande de l'aide et verront ce qu'il y a lieu de faire. " (*)  (*) Les citations en rouge et en italique sont extraites du fascicule mensuel de directives "Le ministère du royaume " 02/94, P. 7.  * * *  DONNEZ OUI, MAIS A JÉHOVAH !  " [...] L'activité de témoignage relative au Royaume améliore la qualité de la vie et apporte une espérance. Les chrétiens comprennent donc que le temps, l'énergie et l'argent qu'ils consacrent à cette activité constituent une oeuvre de bienfaisance incomparable. (*)  Ainsi, d'après la Bible, il faut se montrer bon, généreux et efficace. Les Écritures nous rappellent qu'une aide matérielle est souvent nécessaire, et ce besoin ne devrait pas être négligé. Mais ne vous sentez pas pour autant obligé de donner à quiconque vous demande de l'argent. Réfléchissez à la meilleure façon d'utiliser vos ressources pour plaire à Dieu et apporter l'aide pratique la plus efficace à votre famille et à votre prochain [...] " (*)  (*) Non souligné dans le texte.  Source : Réveillez-vous 08/06/1993

L'article du Ministère du Royaume cité ici mettait en garde contre les profiteurs et contre ceux qui abusent de la générosité d'autrui. Il est tout à fait compréhensible que personne ne se sente obligé d'entretenir des fainéants en se privant d'une partie de leur biens souvent gagnés au prix d'un dure travail. Le paragraphe visé ne concernant que les difficultés internes à la congrégation, les anciens (ministres du cultes) sont amenés à examiner la situation parce qu'ils connaissent souvent suffisamment les membres de leur congrégation. Mais, en cette circonstance, il est simplement question de différencier les nécessiteux des profiteurs et non de choisir entre la charité envers une personne dans le besoin et la générosité envers l'organisation religieuse. D'ailleurs, le passage ne dit pas du tout que " Les dons " bien placés " sont réservés aux caisses de l'organisation. " De plus, il n'y a pas de différence faite quand il s'agit des " mesures d'aide mises en place par le gouvernement ", puisqu'il est ajouté que les anciens aideront les personnes nécessiteuses, et non profiteuses, à en profiter.

Par ailleurs, l'autre extrait se trouvait dans un contexte évoquant les organismes prétendus de bienfaisance, mais dont les dirigeants détournent les fonds à leur avantage. D'où le conseil de bien contrôler à qui le don est destiné. Quand au paragraphe parlant de l'activité de témoignage, qui ne représente même pas un dixième de l'article, il rappelait en fait (dans le début du paragraphe qui a été réduit, dans la citation, à un simple "[...]") que si une aide matérielle reste nécessaire, il ne faut pas oublier les bienfaits d'un soutien spirituel et moral apportant un réconfort aux nécessiteux (2).

Mais M. Marjollet utilise encore l'art d'interpréter des passages hors de leur contexte et de donner l'illusion de justifier ses remarques par des prétendues preuves : " C'est marqué dans leurs écrits officiels ! " Même si les extraits proviennent des écrits officiels, cela ne prouve pas l'interprétation que l'on donne à ces passages, détournés de leur sens et sortis de leur contexte.
 

Claude HAMEL est signalé comme cogérant de la Sté PRÉSENCE et SÉCURITÉ (3) à Chateauneuf du Faou (29).  (Activité : Enquêtes et sécurité, crée en 1989 et déclarée cessée le 30/11/1997.) Il est par ailleurs à la tête de deux entreprises de nettoyage : -CHANNEL PASSENGERS SERVICES et KASTEL SERVICES. (3).  Des témoignages convergents indiquent que ce type d'entreprise est très prisé par la secte.  Claude HAMEL et sa femme sont présentés comme "vieux africains" dans un document jéhoviste.  http://perso.club-internet.fr/didierb/Afrique/Afrique.htm (Site du TdJ "Didier".)  Là encore, le personnage n'est pas représentatif de l'image du TdJ dessinée par la secte. Toujours selon le document recueilli sur le site du TJ "Didier", Claude HAMEL et son  équipe (1) utilisaient "souvent" les avions du Haut Commissariat aux Réfugiés en Afrique.  C'est un budget de 4,5 Millions de Francs qui aurait été investi et transféré en Afrique par le biais d'"AIDAFRIC pour les mois d'avril et mai 1997.  http://perso.club-internet.fr/didierb/Afrique/Afrique.htm (Site du TdJ "Didier")

En quoi les activités professionnelles doivent-elles être mentionnées dans cette affaire ? D'autant plus qu'aucun reproche n'est à faire à leur sujet !

Ensuite on lui reproche de ne pas être " représentatif de l'image du TdJ dessinée par la secte ". Pas plus de précision... On remarquera que de nombreux Témoins de Jéhovah sont considérés comme non représentatifs : alors, qui sont ceux qui sont représentatifs ? Le Témoin de Jéhovah fictif (ou virtuel) présenté par les détracteurs de cette religion ? Ce même personnage fictif vers lequel les " manipulations mentales " conduiraient tout Témoin de Jéhovah, privé de sa personnalité, de son initiative personnel, de son autonomie... ? Finalement, tous deviendraient identiques, tout en ne pouvant pas représenter l'ensemble, donc en étant différents ! On n'arrête pas le progrès... vers l'illogisme.

Finalement, il apparaît clairement que Michel Marjollet manque d'argument et essaie, de ce fait, de remplir sa page, avec tout ce qu'il peut, pour donner l'impression d'une certaine consistance à sa critique.
 

Vu que les Témoins de jéhovah,  ne sont pas "obligés de divulguer une information véridique à des gens qui ne sont pas en droit de la connaître."- par exemple aux inspecteurs du fisc -,  qu'à la faveur de leur arrivée sous un masque religieux et humanitaire en pays africains en plein désarroi et prêts à accepter toutes les aides proposées sans avoir les moyens de contrôler les véritables intentions de ces nouveaux missionnaires,  que des journalistes africains dans l'article Ventres pleins, sectes vides n'hésitent pas à dénoncer ces actions liées au prosélytisme et aux intérêts financiers des sectes qui ont bien décelé les failles fiscales et douanières afin d'en tirer profit et de bénéficier en plus d'une image de respectabilité, (Les maisons médicales pourront toujours servir de salles du royaume à terme.)  Il est permis, comme la commission parlementaire le laisse entendre, de ne pas pendre pour argent comptant les propos des dirigeants d'une secte qui n'a guère brillé jusqu'à présent pour sa générosité du coeur.

La logique n'est décidément pas le point fort de cet anti-TJ !

Comme au début de sa critique, il rappelle que les Témoins de Jéhovah ne mentent pas, mais peuvent dissimuler la vérité, et d'en conclure " de ne pas pendre pour argent comptant les propos des dirigeants d'une secte qui n'a guère brillé jusqu'à présent pour sa générosité du coeur ". S'il reconnaît qu'ils ne mentent pas, pourquoi alors mettre en doute " les propos des dirigeants " ? Ne pas divulguer certaines informations est une chose ; apporter des informations fausses en est une toute autre.

On a ensuite droit au couplet sur les motivations de cet aide humanitaire. Cela est aisé puisque les intentions ne peuvent pas être directement prouvées, seulement par des actions sujettes à interprétation variable! Les critiques ne nécessitant pas de preuves, seulement une critique facile, plaisent à ceux qui manquent cruellement de bonne foi.

Quand aux intérêts financiers, je me demande ce que l'on peut gagner financièrement à apporter de l'aide médicale et alimentaire, des biens matériels et un soutien financier pour construire des centres médicaux OFFERTS à l'État (3) (donc qui ne peuvent être utilisés ultérieurement comme lieux de cultes !), tout cela à des populations déshéritées qui n'ont rien de matériel à donner en échange ! En clair, M. Marjollet utilise uniquement son axiome (théorie non susceptible d'être démontrée), qui ne repose sur rien de réel ni de logique, pour prouver que les Témoins de Jéhovah ont dans leurs aides humanitaires des visées pécuniaires : ils s'intéresseraient aux démunis pour obtenir de l'argent de leur part ! Quelle est l'étude de marché qui lui a permis de parvenir à la conclusion que les pauvres sont un bon investissement ? Peut-être reviendra-t-il un jour à la réalité...

1. Cour d'appel de Versailles, 3 novembre 1998 :

" Considérant que le fait de décrire un groupement, quel qu'il soit, comme "une secte, l'une des plus dangereuses, qui a à son bilan un grand nombre de suicides", caractérise incontestablement l'imputation de faits précis, de nature à être, sans difficulté, l'objet d'un débat contradictoire, et qui portent atteinte à l'honneur et à la considération de ce groupement; que le caractère diffamatoire des termes employés par Jean-Pierre BRARD lors de son intervention radiodiffusée n'est donc pas contestable; qu'il convient toutefois de déterminer si, comme le soutiennent les parties civiles, on se trouve ici en présence d'une diffamation religieuse, ou si l'on a affaire à une diffamation publique envers un particulier; " Ainsi, bien que Jean-Pierre Brard ait été relaxé, du fait que l'action ait été jugée " recevable mais mal fondée " (plainte a été déposée pour diffamation religieuse, alors que le tribunal reconnaît une diffamation publique envers un particulier), le caractère diffamatoire de ses propos a été reconnu par la Cour.

On remarquera en outre que, lors de l'audience, il avait été signalé que seulement trois suicides sur 120 000 personnes ont été recensés (Le Parisien, samedi 30 mai 1998, édition de Seine-Saint-Denis), c'est-à-dire un taux de 0.000025%, chiffre de loin inférieur à la moyenne nationale. Dire alors que les Témoins de Jéhovah constituent "une secte, l'une des plus dangereuses, qui a à son bilan un grand nombre de suicides" se révèle donc entièrement sans fondement et véritablement de mauvaise foi.

2. " Si tu as un ennemi, donne-lui du poisson ; si tu as un ami, apprends-lui à pêcher. " Les Témoins de Jéhovah ont bien compris qu'apporter des biens matériels ne s'avère généralement pas la meilleure solution durable, mais qu'il importe plus de s'attaquer aux racines du problème. Ainsi, depuis longtemps, ils ont organisé un programme d'alphabétisation des populations d'Afrique, par exemple. " Des villages alphabétisés, des familles plus stables, des citoyens plus responsables, une pratique égalitaire, une fraternité inter-raciale avérée, la conquête des libertés civiques, voilà quelques résultats obtenus par les Témoins de Jéhovah (sur une terre de développement) ", comme le constate Marie-Louise Gicquel (" Les Témoins de Jéhovah : Morale et développement - Histoires de développement) ", Cahiers de l'Institut social de Lyon, janvier 1991). Elle indique, entre autres éléments, qu'"entre 1964 et 1984, 19238 adultes ont encore appris à lire et à écrire grâce aux cours organisés dans les congrégations ".

3. Par exemple, Aidafrique a fait don à la province du Kayanza d'un centre médical, composé de 11 bâtiments, réalisé par ses soins dans cette même province au Burundi. Ce centre médical est utilisé par une population de près de 50 000 personnes. Le coût total du projet s'élève à 100 000 dollars US, entièrement financé par les Témoins de Jéhovah. Voir le document officialisant la donation du centre de santé à la province de Kayanza.

On remarquera aussi que le plus coûteux n'est pas l'installation de locaux provisoires (qui pourraient soi-disant être réutilisés comme salles de réunions) mais les soins prodigués, qui sont d'ailleurs irrécupérables (A moins que l'imagination de M. "J'accuse" m'étonne encore...).

Note supp1: Dans ce témoignage, les Témoins de Jéhovah ne sont même pas mentionnés. M Marjollet tente donc de faire un amalgame en les associant à celui-ci. Cette façon de faire est typique des méthodes de ce genres d'accusateurs.
Le même procédé à été utilisé de nombreuses fois dans le but de salir les Témoins de Jéhovah.
Par exemple sur le thème de l'argent, on a beaucoup parlé des fortunes amassées par des gourous et des sectes peu scrupuleuses. Ensuite, on a amalgamé les Témoins de Jéhovah avec ce genre de secte en expliquant qu'ils sont ceux qui réunissent le plus grand nombre d'adeptes en France (ce qui est vrai) puis en sous-entendant qu'ils pratiquaient donc le même genre de méthode et poursuivaient le même objectif savoir l'enrichissement des gourous.
Finalement, le dernier rapport parlementaire sur les sectes (1999) commente plus en détail ce qu'il en est vraiment de manière nominative et reconnaît donc (et cela est tout à son honneur) concernant les Témoins de Jéhovah:
--page 166, concernant le système des offrandes des TJ: "Cette pratique est au demeurant conforme à la loi de 1901 qui autorise les dons manuels."
--page 185-186: "les dirigeants des Témoins de Jéhovah ne tirent probablement aucun profit financier personnel significatif de leurs activités."
--page 222: "peu de mouvements sectaires ont pu démontrer le caractère désintéressé de leur gestion, et, parmi les vérifications fiscales relatives aux sectes les plus importantes, seul le contrôle des Témoins de Jéhovah n'a pas pu établir le caractère lucratif des activités déployées". (lire à ce sujet: Les chrétiens Témoins de Jéhovah et l'argent)
Ainsi ce rapport à qui personne ne pourra reprocher de faire l'apologie des Témoins de Jéhovah démontre, bien que ne poursuivant pas cet objectif, le manque d'honnêteté de ceux qui se livrent à ces amalgames de bas étages.
Au lieu de faire des amalgames entre les Témoins de Jéhovah et des articles qui ne parlent pas d'eux, M. Marjollet aurait été mieux inspiré de faire référence aux articles qui citent les Témoins de Jéhovah et les actions qu'ils ont entrepris en Afrique. (voir les articles mis en référence par Davy dans sa réponse, et d'autres encore: Rwanda, Génocide )