"Dans l'unité de la Divinité, il y a trois personnes: le Père, le Fils et le Saint-Esprit; ces trois personnes étant réellement distinctes. Ainsi, selon le symbole d'Athanase, 'le Père est Dieu, le Fils est Dieu, et le Saint-Esprit est Dieu, et cependant il n'y a pas trois Dieux mais un seul Dieu'. (...) Les personnes sont coéternelles et coégales: elles sont, au même titre, incréées et omnipotentes." 1 |
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"[Jésus] est (...) le Jéhovah éternel. (...) Le Saint-Esprit est Jéhovah.(...) Le Fils et l'Esprit sont sur un plan de stricte égalité avec le Père. S'il est Jéhovah, ils le sont aussi." 2
En 325, le concile de Nicée, en Asie Mineure, a formulé un Credo affirmant que le Fils de Dieu est"véritablement Dieu", de même que le Père est "véritablement Dieu". Dans ce Credo, on déclarait notamment:
"Quant à ceux qui disent qu'il y a eu [un temps] oû [le Fils] n'était pas, qu'avant de naître il n'était pas, et qu'il est né du néant; ou qui affirment que le Fils de Dieu est d'une autre hypostase ou substance, ou qu'il a été créé et qu'il est soumis au changement; ceux là, l'Eglise catholique les anathémathise."3
En 381, un autre concile s'est réuni à Constantinople et a déclaré que l'on devait adorer et glorifier l'esprit saint, au même titre que le Père et le Fils. Un an après, en 382, s'est tenu à Constantinople un synode au cours duquel on a affirmé l'entière divinité de l'esprit saint 4. Cette même année, devant un concile qui se tenait à Rome, le pape Damase a présenté un recueil d'enseignements devant être condamnés par l'Eglise. Ce document, appelé le Tome de Damase, contenait les déclarations suivantes:
"Quiconque nie que le Père est éternel, que le Fils est éternel et que le Saint-Esprit est éternel, celui-là est un hérétique."
"Quiconque nie que le Fils de Dieu est véritablement Dieu, de même que le Père est véritablement Dieu, ayant tout pouvoir, sachant tout et l'égal du Père, celui-là est un hérétique."
"Quiconque nie que le Saint-Esprit (...) est Père, véritablement Dieu, (...) a tout pouvoir et sait tout, (...) celui-là est un hérétique."
"Quiconque nie que les trois personnes: le dent Père, le Fils et le Saint-Esprit sont véritablement des personnes, qu'elles sont égales, éternelles, contenant toutes choses visibles et invisibles, et qu'elles sont toutes-puissantes, (...) celui-là est un hérétique."
"Quiconque dit que [le Fils qui a été] fait chair n'était pas au ciel avec le Père lorsqu'il était sur la terre, celui-là est un hérétique."
"Quiconque, reconnaissant que le Père est Dieu, que le Fils est Dieu et que le Saint-Esprit est Dieu, (...) ne dit pas qu'ils sont un seul Dieu, (...) celui-là est un hérétique ."5
En Actes chapitre 17, verset 11, on dit de certaines personnes qu'elles sont "nobles" parce qu'elles 'scrutent les Ecritures chaque jour pour voir s'il en est bien ainsi'.(A propos de ce que l'apôtre Paul leur dit.) On encourage ces personnes à vérifier dans les Écritures les enseignements de Paul, pourtant un apôtre.
Souvenons-nous que les Écritures sont 'inspirées de Dieu' et qu'elles doivent être utilisées pour "remettre les choses en ordre, pour discipliner dans la justice, pour que l'homme de Dieu soit tout à fait qualifié, parfaitement équipé pour toute oeuvre bonne". (2 Timothée 3:16, 17.) Par conséquent, la Bible est parfaite, ou complète, dans son enseignement doctrinal. Si la Trinité existe, elle doit être exposée dans la Bible. (ici et pour tout le reste de la page,c'est moi qui souligne)
Voici ce qu'on lit dans L'Encyclopédie des Religions (angl.):
"Aujourd'hui, exégètes et théologiens s'accordent à reconnaître que la Bible hébraïque ne renferme pas de doctrine de la Trinité. (...) Bien que la Bible hébraïque appelle Dieu le père d'Israël et qu'elle personnifie Dieu en employant des termes tels que Parole (davar), Esprit (rouah), Sagesse (hokhrnah) et Présence (shekhinah), ce serait forcer l'intention et l'esprit de l'Ancien Testament que de lier ces notions à la doctrine de la Trinité apparue plus tard.
"En outre, exégètes et théologiens admettent que le Nouveau Testament ne contient pas non plus de doctrine explicite de la Trinité. Dieu le Père est source de tout ce qui est (Pantokrator), ainsi que le père de Jésus Christ; 'Père' n'est pas un titre donné à la première personne de la Trinité, mais un synonyme de Dieu. (...)
"Dans le Nouveau Testament, il n'y a pas de conscience réflexive de la nature métaphysique de Dieu (la 'trinité immanente'); on n'y trouve pas non plus le langage technique dans lequel cette doctrine a été par la suite exposée (hupos tasia, ousia, substantia, subsistentia, prosôpon, persona). (...) Il est incontestable que cette doctrine ne peut être prouvée par le seul appui des Ecritures." 6Voici ce qu'on peut lire dans la Nouvelle Encyclopédie britannique:
"Le mot Trinité ne figure pas dans le Nouveau Testament. La doctrine qu'il désigne n'y est jamais énoncée explicitement. (...)
"Cette doctrine a pris forme progressive, sur plusieurs siècles et à travers bien des controverses. (...)
"Ce n'est pas avant la fin du IVe siècle que la distinction entre les trois et leur unité ont été rassemblées dans une même doctrine orthodoxe d'une seule essence et de trois personnes." 7
On lit à peu près la même chose dans la Nouvelle Encyclopédie catholique (angl.) sur l'origine de la Trinité:
"Les exégètes et les théologiens, y compris un nombre sans cesse croissant de catholiques, reconnaissent qu'il ne convient pas de parler de la doctrine trinitaire dans le Nouveau Testament sans faire d'importantes réserves. Les spécialistes de l'histoire des dogmes et les théologiens Systématiques reconnaissent, chacun de leur côté, que lorsqu'on parle d'une doctrine trinitaire achevée, on passe de la période des origines du christianisme à celle, disons, du dernier quart du IVe siècle. C'est seulement à ce moment que ce que l'on pourrait appeler le dogme définitif de la Trinité, 'un seul Dieu en trois personnes', est devenu partie intégrante de la vie et de la pensée chrétiennes. (...)
"La formule elle-même ne reflète pas la conscience immédiate qu'on en avait à l'époque des origines; elle est le produit de 3 siècles de formation doctrinale." 8
Les trinitaires avancent également le passage de Jean 1:1 où, dans certaines traductions, on
parle de la "Parole" comme se trouvant "avec Dieu" et comme étant "Dieu". D'autres versions disent que la Parole était "dieu" ou était "un être divin", ne faisant pas nécessairement allusion à Dieu, mais à un être puissant. En outre, ce verset biblique précise que la "Parole" était "" Dieu. Elle ne pouvait donc pas, raisonnablement, être ce même Dieu. Et quelle que soit la conclusion que l'on tire au sujet de la "Parole", le fait est que, dans ce verset, on ne parle que de deux personnes, non de trois. Ainsi, lorsqu'on examine en toute bonne foi les textes utilisés à l'appui de la Trinité on constate qu'ils ne prouvent absolument rien.. . . . |
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(Matt. 3:17) ----"Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection." (Puisque Jésus, le fils, était sur terre, de qui était la voix? Si c'est celle du père, comment peut-elle venir du ciel puisqu'ils sont une seule et même personne selon la trinité? Si ce n'est pas celle du père, pourquoi cette voix dit-elle :"Celui-ci est mon fils"?)
(Matt. 16:16) ----"Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant "
(Marc 13:32) ----"Quant à la date de ce jour, ou à l'heure, personne ne les connaît, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, personne que le Père"
(Jean 5:30) ----"Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. "
(Jean 14:28)---- "Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père; car le Père est plus grand que moi. "
(Mat. 26:39)---- "Étant allé un peu plus loin, il
[Jésus Christ] tomba face contre terre en faisant cette prière:
'Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi!
Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux.'" Si
le Père et le Fils n'étaient pas deux personnes distinctes,
cette prière n'aurait pas de sens. Jésus se la serait adressée
à lui-même, et sa volonté aurait nécessairement
été celle de son Père.
(1 Cor. 11:3) ----"Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ".[Ecrit aprés la mort, la résurrection et le retour au ciel de Jésus. On ne peut donc invoquer sa position terrestre comme prétexte à cette infériorité.]
(1 Cor 15:20-28 )--- "Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. 21Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. 22 Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, 23mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement. 24 Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. 25Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. 26Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. 27Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu'il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté. 28Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. "
(1 Corinthiens 15:27,28 [Bible de Jérusalem]--- "car il a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu'il dira : " Tout est soumis désormais ", c'est évidemment à l'exclusion de Celui qui lui a soumis toutes choses. Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même se soumettra à Celui qui lui a tout soumis, afin que Dieu soit tout en tous. "
(Philipiens 2:9)---"Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, 6 lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, 7 mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, 8 il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.9 C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, 10 afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, 11 et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. "
(Actes 2:1-4)----"1Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. 2Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. 3Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. 4Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer."[Peut-on se trouver rempli d'une autre personne?]
(Apocalypse[Révélation] 1:1)----"Révélation
de Jésus Christ: Dieu la lui donna" (Jérusalem)
[Si Jésus était la deuxième
personne d'une trinité et qu'il sache tout étant également
le père, comment Dieu pourrait-il lui 'donner' une révélation?].
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Sauf indication contraire les versets bibliques sur cette page son tirés de la Traduction Louis Segond |
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(Deut 6:4)
"...Jéhovah notre Dieu est un seul Jéhovah"TMN
" ... l'Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel."Segond
(Marc 12:29)
"Jésus répondit: "Le premier c'est 'Entends, O Israel,
Jéhovah notre Dieu est un seul Jéhovah..." TMN
1. The Catholic Encyclopedia 1912, volume XV, page 47.
2. The Baptist Encyclopoedia, sous la direction de William Cathcart, 1883, pages 1168, 1169.
3. A Short History of Christian Doctrine, de Bernhard Lohse, édition de 1980, page 53.
5. L'Eglise enseigne, d'après la traduction de John Clarkson, S.J., John Edwards, S.J., William Kelly, S.J., et John Welch, S.J., 1955, pages 125 à 127.
6. The Encyclopedia of Religion, Mircea Eliade, responsable, 1987, volume 15, page 54.
7. The New Encyclopoedia Britannica, 15e édition, 1985, volume 11, Micropoedia, page 928.
8. New Catholic Encyclopedia, 1967, volume XIV, page 295.