> 1.. Comment Jésus est-il appelé en 1 Timothée 2:5?
Correction
de P.JUSTON:
puis En bleu mes commentaires |
Il est appelé
"homme". Il est présenté comme étant le seul médiateur
(entre Dieu et les hommes).
Votre
remarque : "Peut-on être entre Dieu et les hommes et être
Dieu?" appelle une réflexion. Comme d'autres de vos remarques appellent
cette même réflexion, je vous la propose en fin
de ce mail
|
Correction
de P.JUSTON:
puis En bleu mes commentaires |
Il a été
vu comme un homme.
Si j'ai bien
compris votre remarque qui suit votre
réponse à la question posée, ce passage prouve pour
vous que Jésus n'était pas l'égal de Dieu.
Premièrement,
la Bible ne soutient pas l'incarnation de Jésus.
Deuxièmement,
même si vous considérez que ce seul texte n'est pas suffisant
pour démontrer l'infériorité de Jésus face
à son père (Ne perdons pas de vue que c'est la question qui
se réferait à ce seul verset.), la Bible dans son ensemble
montre que Jésus est et à toujours été inférieur
à Dieu, dans sa position celeste tout autant que lorsqu'il est venu
sur terre.
Troisièmement,
il ne faut pas confondre 'infériorité de Jésus
par rapport à son père' avec 'divinité du Christ'
au ciel (puisque sur terre il était un humain parfait composé
de chair et de sang comme l'était Adam). Vous écrivez: "...
nous
serions peut-être en droit de nous poser la question de la divinité
de Jésus-Christ
..." et aussi "...
il
affirme au contraire sa divinité".
Absolument! Seulement il ne faut pas oublié qu'il était tout
à fait possible dans le monothéisme juif ou chrétien
de parler d'êtres divins existant aux côtés de Dieu
et subordonnés à Dieu, mais sans être identiques à
lui. Phil. 2:6-10 le prouve. Dans ce texte, Paul ne fait que décrire
un tel être divin qui allait devenir plus tard un homme en la personne
de Jésus Christ. Donc, j'affirme bien haut la divinité du
christ!. Nier la divinité de Jésus serait en contradiction
avec le texte de Philippiens 2 dont vous rappelez différentes traductions
dans votre commentaire et beaucoup d'autres. Toutefois pour comprendre
pleinement ce que signifie cette divinité il ne faut pas l'associer
avec une croyance païenne qui ne vint à l'existance que des
siècles plus tard mais avec la consception que Juifs et premiers
chrétiens s'en faisaient. Et là, ce n'est plus du tout pareil.
|
correction de P.JUSTON: | Il s'agit d'un abaissement extrême : Jésus s'est dépouillé. |
Correction
de P.JUSTON:
puis En bleu mes commentaires |
En tant qu'homme,
Jésus n'était pas l'égal des anges : il a été
fait "un peu moindre que les anges".A propos de votre
remarque, vous soulignez qu'il est dit "Tu l'as abaissé"
et non "Il s'est abaissé", et dans votre réponse vous
dites "Il s'est abaissé" ! Pensez à rectifier cela
si vous voulez qu'il y ait cohérence entre votre réponse
et votre remarque. De toute façon, s'il est juste de dire que dans
ce passage c'est Dieu qui l'a abaissé, il n'en demeure pas moins
qu'il est aussi juste de dire que Jésus s'est abaissé lui-même
comme nous le montre Phil 2.7.
Lapsus de ma part. Merci de me l'avoir signalé. Le texte dit bien "Tu l'as abaissé" |
Correction
de P.JUSTON:
puis En bleu mes commentaires |
Non, Jésus
dit lui-même que son Père est plus grand que lui. Votre
remarque à propos de la trinité :"Une question cohérente
avec la croyance aurait dûe être formulée Ainsi: Jésus
étant Dieu sur terre était-il plus grand que dans son rôle
en tant que Dieu-le-père au ciel?" révèle une
mauvaise compréhension de la doctrine de la trinité. Pour
éviter tout malentendu sur ce que nous entendons par doctrine de
la trinité, vous trouverez une explication en fin
de ce mail.
Attendons la fin du mail donc. Une autre remarque : vous dites : "la Bible dit que Dieu est le père de Jésus, que Jésus n'est pas 'Dieu' mais le 'fils de Dieu' ". Je pense comprendre ce que vous voulez dire, mais attention à la manière dont vous formulez les choses ! Telle qu'elle est écrite, votre phrase signifie que la Bible dit de façon explicite : "Jésus n'est pas Dieu" ; or la Bible ne dit jamais rien de tel. Pensez donc à reformuler votre phrase. Vous interprêtez mal mes propos. Je n'ai pas écrit : <<La Bible dit : "Jésus n'est pas Dieu">> comme si je citais un passage de la bible qui dirait "Jésus n'est pas Dieu". Regardez bien ou j'ai placé les " " pour montrer les citations. En l'occurence j'ai mis les " " à:....."Dieu" et à:....."fils de Dieu" En tout cas, ce que je veux dire c'est ceci: La Bible ne dit pas que Jésus est Dieu ni que le père est aussi le fils. La Bible dit que ... Jésus est le "fils de Dieu" Et pour appuyer mes dires je me réfère non pas à UN verset de la Bible mais à de nombreux. (voir aussi ma page sur la Trinité) Quant-à votre remarque qui consiste à dire que l'expression "premier né" apliquée à Jésus signifie qu'il a eu un commencement, elle n'est pas recevable comme cela. En effet, l'expression "premier né" n'est pas toujours à prendre au sens littéral comme le montre son emploi dans les textes suivants : "Ainsi a dit l'Eternel : Israël est mon fils, mon premier-né" (Ex 4.22), "Le premier-né de la mort dévore les membres de son corps" (Jb 18.13), "Ainsi moi, je ferai de lui le premier-né, le plus élevé des rois de la terre" (Ps 89.27), "Car je serai pour Père à Israël, et Ephraïm sera mon premier-né" (Jb 31.9), etc. L'expression "premier né" pouvant prendre plusieurs sens, il est donc impératif de replacer dans son contexte chaque passage ou elle est employée, si on veut en connaître le sens dans le passage considéré. Prenons donc les passages où elle est employée à propos de Jésus : L'expression 'premier-né' apparaît plus d'une trentaine de fois dans les Écritures, et chaque fois qu'elle s'applique à des créatures vivantes elle implique que le premier-né fait partie du groupe. "Le premier-né d'Israël" se révèle être un des fils d'Israël; "le premier-né de Pharaon" est un membre de sa famille; "le premier-né de la bête" est lui-même un animal. Alors pourquoi certains attribuent-ils un sens différent à cette expression en Colossiens 1:15 par exemple? Est-ce en raison de l'usage biblique ou bien d'une croyance à laquelle ils adhèrent déjà et qu'ils veulent défendre à tout prix? Les exemples que vous utilisez pour opposer mon raisonnement ne le contredisent en rien.
L'apôtre Paul établit une comparaison entre la résurrection de Christ et celle des autres ressuscités (hommes ou femmes je suis d'accord). Il le fait déja de la même manière dans sa lettre aux Corinthiens : "Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. 21Car, puisque la mort est venue par un homme [Adam], c'est aussi par un homme [Jésus] qu'est venue la résurrection des morts. 22 Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, 23mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement."1Co 15:20-23 Oui Christ est "les prémices" de ceux qui sont relevés ou rescussités, il est donc bien le premier né d'entre ses frères. On retrouve donc bien cette idée de premier d'un groupe. Il reprend cette idée dans sa lettre aux Romains. Le contexte montre qu'il parle de Christ comme étant " le premier-né parmi beaucoup de frères " dans le sens qu'il est le premier relevé en vue de la vie immortelle au ciel. - ; voir aussi... Rm 6:5: "Car si c'est un même être avec le Christ que nous sommes devenus par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable." En vertue de quoi pouvez-vous dire 'Il est donc tout à fait normal de comprendre' que premier-né ne signifie pas premier-né dans ce passage? En vertue de votre croyance ne la Trinité? Notons encore une fois que le contexte ainsi que d'autres versets bibliques (et non une croyance d'origine païenne) complètent notre compréhension. La suite du passage nous éclaire là-dessus: "Il est, lui, la tête du corps, qui est l'Église. Il est le commencement, Premier-né d'entre les morts, afin de tenir en tout, lui, le premier rang." - Col. 1:18, TOB.(c'est moi qui souligne) Les mots grecs qui correspondent ici à "Premier-né" (prototokos au verset 15) et à "commencement" (arkhê au verset 18) représentent Jésus comme le premier d'un groupe ou d'une classe, c'est-à-dire "du corps, qui est l'Église"; il possède donc la prééminence sous ce rapport. Il possède aussi la prééminence en tant qu'il est le premier qui ait été ressuscité d'entre les morts pour une vie sans fin. - I Cor. 15:22, 23 Le livre de la révélation reprend également l'idée de Colossiens, nous lisons en Ré 3:14 que Jésus est "le commencement [arkhê en grec] de la création de Dieu" Il est interressant de noter que ,Jean, le rédacteur du livre de la Révélation (Apocalypse) utilise plus de 20 fois le mot 'arkhê' qui est utiliser dans ce texte de Colossiens, et, dans tous les cas, ce mot a le sens courant de "commencement". Pourquoi dès lors dire qu'il est normal de comprendre autrement? La première création de Jéhovah fut son "Fils unique-engendré" Jésus-Christ (Jn 3:16, voir également NKJV qui fait ressortir précisement le terme grec qui signifie "unique-engendré" [taper 'John 3:16' à la la place de 'genesis 1:1'] + voir note) Concernant 'déité': Certaines traductions mettent "déité", ce qui, pour les trinitaires, signifie que Dieu habite personnellement en Christ. Toutefois, le Dictionnaire grec-français de A. Bailly donne à 'théotês' le même sens fondamental qu'à 'théïotês', c'est-à-dire " divinité (nature divine) ". (P. 926.) La Peshitta et la Vulgate traduisent ce mot par "divinité". En mettant Déité, les trinitaires essayent simplement d'influencer le lecteur de la Bible pour qu'il adhère à cette croyance non-biblique puisque selon The New Encyclopoedia Britannica, 15e édition, 1985, volume 11, Micropoedia, page 928, la doctrine de la trinité n'est jamais explicitement énoncée dans le Nouveau Testament. (voir également: Colossiens 1:15-17, Que disent les critiques de la TMN) Il est montré que Jésus Christ est "le premier-né d'entre les morts ", parce qu'il est le premier à avoir été relevé d'entre les morts pour la vie sans fin au ciel. D'autres passages de la Bible confirment cette idée: Jean 3:13 par exemple qui explique qu'aucun homme n'est monté au ciel ce qui est normal puisqu'avant Jésus aucun humain n'a été rescussité pour la vie céleste.
Le fait que quelqu'un soit soumis à quelqu'un d'autre n'est en rien dégradant pour celui qui se soumet contrairement à se que vous voulez faire croire dans le choix de vos trois exemples. Avoir recours à d'autres passages bibliques permet d'affiner et de jeter la lumière sur le sens véritable d'un texte. Du reste vous le reconnaissiez vous même plus haut dans votre réponse. Pourquoi ne pas l'avoir fait et avoir choisit de poser des questions incomplètes et tendencieuses?
Matthieu 23:11-12 "Mais le plus grand parmi vous doit être votre serviteur. 12 Quiconque s'élève sera humilié, et quiconque s'humilie sera élevé" Ainsi nous avons à être soumis les uns aux autres parce que nous considérons les autres comme supérieur à nous. La Bible fait donc référence au rôle de la femme dans son foyer. Dans ce contexte (et cela ne change rien au fait que la femme ait été faite semblable à l'homme Gen 2:20) selon 1 Cor 11:3, l'homme est le chef de la femme. Colossiens 3:20 "Enfants, obéissez en tout à [vos] parents" C'est donc conformément aux commandement divin que Jésus était soumis à ces parents. Jésus enfant parfait était soumis à l'autorité que Dieu avait mit sur lui, ses parents. Sa perfection ne lui enlevait pas l'obligation de leur obéir tant qu'il demeurait dans leur foyer. Et si on applique le même principe pour 1 Cor 11:3, savoir la nécessité de confirmer par l'utilisation d'autres passages bibliques, on peut par exemple faire référence à deux autres versets bibliques qui parlent des relations entre Jésus et son père aprés que Jésus soit remonté au ciel et que Dieu lui donne une position supérieure. Que nous disent ces textes bibliques? Hé oui même aprés le retour de Jésus au ciel, son père est toujours son Dieu. Ceci confirme mon explication de 1 Cor 11:3. En ce qui concerne votre remarque à propos de Phil 2.9 : "De plus aprés sa mort, sa résurrection et son ascention au ciel, Dieu lui-donna une position supérieure (Philippiens 2:9)." Ce verset répond simplement au verset précédent : Jésus s'est abaissé jusqu'à la mort (v8), et bien Dieu l'a élevé par sa résurrection et son ascencion ! Ce verset nous parle donc de l'élévation de Jésus par rapport à son abaissement : Dieu lui a donné une position supérieure par rapport à celle de son abaissement ! Quant à votre remarque : "Bien qu'ayant eu une position inférieure aux anges quand il était sur terre il retrouva une position supérieure à ceux-ci à son retour au ciel", je suis d'accord avec cela. Il est évident qu'aprés son ascention Jésus retrouva une position supérieure à sa position terrestre. Mais le contexte montre clairement qu'il reçu une position également supérieure à celle qui était la sienne avant sa venue sur terre. Le verset montre que Dieu a témoigné sa kharis (faveur imméritée) à son propre Fils quand il " lui a donné volontiers [littéralement : " donné par faveur ", ékharisato] le nom qui est au-dessus de tout autre nom ". (Ph 2:9.) Quel est ce nom élevé? Ésaïe 9:6 nous le révèle. Ce verset annonçait la venue du Messie, Jésus, en ces termes: "La domination princière sera sur son épaule. Et on l'appellera du nom de Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père éternel, Prince de paix." Le "nom" de Jésus dont il est question ici se rapporte à son autorité et à sa position élevée. Adam était le père de tout le genre humain. Cependant, il laissa échapper la possibilité qui lui était offerte de devenir son "père éternel" lorsqu'il tomba dans le péché. En effet, il n'était dès lors plus en mesure de léguer la vie éternelle à ses descendants. Jésus, par contre, n'a pas commis de péché. De plus, en sacrifiant sa vie immaculée en faveur des humains, il a ouvert la perspective de la vie éternelle à ceux qui exercent la foi (Jean 3:16; I Jean 2:2). C'est en vertu de ce sacrifice qu'il leur accordera la vie sans fin qu'Adam n'a pas pu leur transmettre. Voilà pourquoi la Bible l'appelle "le dernier Adam" et parle de lui comme d'"un esprit donnant la vie". (I Corinthiens 15:45.) Ce n'est donc qu'APRÉS son sacrifice et son retour au ciel pour présenter la valeur de celui-ci à son père que Jésus est devenu le "père éternel" de l'humanité.(héb chap 9) Jéhovah "a donné volontiers" ce nom à Jésus. Il est évident que si Dieu peut décider de donner un tel nom à son Fils, Jésus, c'est que lui, le Père, est plus grand que Jésus, qui lui est subordonné (I Corinthiens 11:3). Ainsi, tout honneur allant à Jésus en raison de ce grand privilège est "à la gloire de Dieu le Père". - Philippiens 2:11 |
Correction
de P.JUSTON:
puis En bleu mes commentaires |
Son Père
et son Dieu.
En ce qui concerne votre remarque : "Celui qui paraît devant la face de quelqu'un peut-il être ce quelqu'un?", voir ma remarque en fin de mail Attendons la fin du mail donc. |
réponse
de P.JUSTON:
puis En bleu mes commentaires |
Jésus-Christ,
puisqu'il s'agit de l'homme que Dieu a ressuscité d'entre les morts.
Je ne comprends pas bien pourquoi vous faites la
remarque suivante : "Les saints appelés au ciel pour juger sont-ils
Dieu? Cette mission dont ils sont investis fait-elle d'eux les égaux
du tout-puissant?". En effet, personnellement ce n'est pas parce que Ac
17.31 me dit que Jésus va juger le monde que j'en conclu qu'il est
Dieu
Je fait cette remarque parce que cette question parle de jugement. Or plus loin dans le questionnaire, m Oddon utilise l'argument selon lequel puisque la Bible dit que Dieu juge le monde et que Jésus aussi doit juger le monde on en conclus que Jésus est Dieu. Donc ma réponse se place dans la même logique de raisonnement et je demande si les saint qui eux aussi doivent juger le monde sont eux aussi Dieu. Deux réponses possibles: 1) OUI, puisque les saints doivent juger le monde ils sont Dieu car dans la Bible Dieu est présenté comme celui qui juge. (dans ce cas il faut que vous revoyiez votre définition de la trinité.) |
Correction
de P.JUSTON:
puis En bleu mes commentaires |
Dieu qui n'est
pas un ange peut se manifester à l'homme :
Puisque vous reconnaissez que pour vous la Bible est la parole de Dieu et qu'il n'y a pas de contradiction en elle, vous auriez pu tenir compte de ces deux passages bibliques: "Aucun homme n'a jamais vu Dieu." (Jean 1:18) "Nul homme ne peut voir Dieu et demeurer en vie". (Exode 33:20) Vous vous contentez de dire oui je suis d'accord avec eux "Mais la Bible dit en même temps que des hommes ont vu Dieu" Il faut vous décider. Vous ne pouvez pas dire que vous croyez que la Bible ne se contredit pas quand elle dit "Aucun homme n'a jamais vu Dieu." (Jean 1:18) et en même temps essayer de me prouver que des hommes ont vu Dieu. Ou alors dites que vous pensez que la Bible se contredit. Mais je sais bien que ce n'est pas ce que vous pensez et vous avez bien raison. Ce n'est donc pas Dieu que les humains virent [ça c'est ce que dit la Bible] mais ces représentants angéliques. 1 exemple pour illustrer: Vous citez Juges Chapitre 13:22 pour appuyer l'idée que Manoah et sa femme ont vu Dieu. Pourtant le contexte montre trés clairement que Dieu a envoyé un ange vers eux, ce que vous auriez noté si vous vous étiez appliqué à vous-même la règle que vous me demandiez de suivre savoir considérer le contexte. C'est parce-qu'il ont été visité par un représentant angélique de Dieu, directement envoyé par lui, qu'ils s'expriment ainsi. Il n'y a en effet aucune contradiction dans la Bible. Même dans les passages ou cela est exprimé peut-être un peu moins clairement, on peut arriver à la bonne conclusion si on fait quelques recherches et si on tient compte de toute la Bible y compris Jean 1:18 et Exode 33:20. Vous me demandez
également si je ne pense pas "qu'appeler
le représentant de Jéhovah par Jéhovah tiendrait du
blasphème". Mais c'est ce que dit la
Bible qui nous interresse pas ce que je pense. Sur ce point je constate
que les anges fidèles n'acceptent pas de recevoir l'adoration qui
revient à Jéhovah mais qu'ils ne reprennent pas ceux qui
s'adressent à eux en disant Jéhovah et rien dans la bible
n'indique que Dieu est contre cela. Rien ne nous permet dans la bible de
mettre cela sur le même plan que l'idolatrie à ce que je sache.
Enfin, je ne
crois pas qu'on m'appellera jamais Jéhovah et heureusement. Nous
ne nous connaissions pas personnellement, mais je peux vous assurer que
je ne suis pas un ange, :-)
|
Remarques
finales de P.JUSTON:
puis En bleu mes commentaires |
J'aimerais
revenir sur deux de vos remarques : "Peut-on être entre Dieu et les
hommes et être Dieu?" et "Celui qui paraît devant la face de
quelqu'un peut-il être ce quelqu'un?".
Nous voilà donc arrivé à la fin, tant attendu, de ce mail. Au premier abord, ces deux remarques paraissent tout à fait justes et sensées. Mais à mon avis, elles sont fondées sur un raisonnement qui à la base, n'est pas acceptable. Pourquoi donc ?
Ces affirmations sont basées sur l'expérience humaine : lorsqu'il
y a un médiateur entre deux personnes, ce médiateur ne peut-être
médiateur et en même temps l'une de ces personnes ; si Jacques
est devant Pierre, alors Jacques ne peut être Pierre. Ces conclusions
tirées de l'expérience humaines sont tout à fait justes
tant qu'on reste dans le domaine de l'être humain.
Voilà donc pourquoi je pense que vos deux remarques ne peuvent être
des arguments à utiliser dans une démarche qui vise à
répondre à la question : Jésus est-il Dieu ou n'est-il
pas Dieu ? La seule solution pour répondre à une telle question,
consiste à chercher des affirmations explicites dans la Parole
de Dieu.
Quelques mots à propos de la doctrine de la trinité : Cette doctrine affirme qu'il y a un seul Dieu ; que le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont tous les trois Dieu ; que le Père, le Fils et le Saint Esprit sont distincts les uns des autres, et ont des rôles différents. Lorsque je dis que je crois ce que je viens d'écrire, je ne veux pas dire par là que je comprenne cela. Mais il me semble que c'est ainsi que la Bible présente les choses, alors je le crois. Le rejeter sous prétexte que cela ne serait pas logique serait placer la logique comme autorité supérieure à la Bible. De plus, n'oublions pas que lorsque nous parlons de Dieu, nous nous plaçons dans une toute autre sphère que celle de l'existence humaine : ce qui est logique pour l'expérience humaine ne l'est pas forcément en ce qui concerne Dieu comme je l'ai montré précédement à travers deux exemples. Et puis n'y a t-il pas d'autres choses dans la Bible qui me paraissent incompréhensibles, et que pourtant je crois : comment comprendre que le mal soit apparu alors que tout ce que Dieu avait créé était bon ? Comment comprendre l'omniscience ou l'omniprésence de Dieu ? Comment comprendre l'éternité de Dieu ? Etc... Telle qu'elle est exposée dans The Catholic Encyclopedia 1912, volume XV, page 47 la doctrine de la Trinité se définit plus précisément ainsi: "Dans l'unité de la Divinité, il y a trois personnes: le Père, le Fils et le Saint-Esprit; ces trois personnes étant réellement distinctes. Ainsi, selon le symbole d'Athanase, 'le Père est Dieu, le Fils est Dieu, et le Saint-Esprit est Dieu, et cependant il n'y a pas trois Dieux mais un seul Dieu'. (...) Les personnes sont coéternelles et coégales: elles sont, au même titre, incréées et omnipotentes." Aprés tout ce que vous venez de me dire, je suis en droit de vous retourner les questions suivantes. Sur quoi se fonde-t-elle? L'expérience humaine ou la révélation de Dieu? The New Encyclopoedia Britannica, 15e édition, 1985, volume 11, Micropoedia, page 928 explique que "Le mot Trinité ne figure pas dans le Nouveau Testament. La doctrine qu'il désigne n'y est jamais énoncée explicitement." Ne tirant pas son origine de la Bible, peut-on dire que c'est une révélation de Dieu? Sinon D'ou vient-elle? (1Cor 4:6) Dans son Dictionnaire universel, Maurice Lachâtre écrit: "La trinité platonique, qui ne fut elle-même au fond qu'une sorte d'arrangement, de disposition nouvelle, des trinités plus anciennes des peuples qui avaient précédé, nous paraît bien être la trinité philosophique, rationnelle, c'est-à-dire la trinité d'attributs qui a donné naissance à la triplicité d'hypostases ou de personnes divines des Églises chrétiennes. Cette conception de la Trinité divine du philosophe grec [Platon, IVe siècle av. n. è.] se trouve partout dans les anciennes religions." - Paris, 1865-1870, tome II, p. 1467 Le concept de la Trinité tire son origine de l'antique Babylone où l'on adorait une trinité constituée de trois dieux: Shamash, le soleil, Sin, la lune, et Ishtar, la reine des étoiles. L'Égypte suivit le même modèle, en vouant un culte à Osiris, Isis et Horus. Assur, le dieu principal des Assyriens, est représenté avec trois têtes. De la même façon, on trouve dans certaines églises catholiques des représentations de Dieu avec trois têtes. Ainsi l'origine de la Trinité est païenne et non pas divine. Vous n'êtes
pas le seul à ne pas comprendre pleinement ce concept bourré
de contradictions. La Nouvelle
Encyclopédie Catholique dit de cette doctrine: "The First Vatican
Council has explained the meaning to be attributed to the term mystery
in theology"(Le premier concil Vatican exprima que le sens est à
attribuer à un mystère de la théologie)
En somme vous essayez de contrer des arguments fondés sur la Bibles avec des arguments d'origines païenne que vous ne comprenez pas pleinement tout en prétendant qu'ils ne sont pas basés sur des raisonnements humains. Pardonnez moi mais il me semble que vos explications sur la trinité ne démontre en rien la fausseté de ce que je disais concernant 1 Timothée 2:5, Jean 14:28 ou Jean 20:17 |
Note: Certains
commentateurs récusent la traduction du mot grec monogénês
par l'expression " unique-engendré ". Ils font remarquer que la
deuxième partie du mot (génês) ne vient pas de génnaô
(engendrer), mais de génos (genre), et que par conséquent
ce terme désigne ' l'unique représentant d'une catégorie
ou d'un genre '. Ainsi, de nombreuses versions présentent Jésus
comme le " Fils unique " (BFC [Jn 1:14 ; 3:16, 18] ; Jé ; Sg) plutôt
que comme le " fils unique-engendré " de Dieu (Jn 1:14 ; 3:16, 18
; 1Jn 4:9). Cependant, bien que l'un et l'autre composant ne contiennent
pas le sens verbal de naître, l'utilisation qui en est faite emporte
manifestement l'idée d'origine ou de naissance, car le mot grec
génos signifie " souche, parenté, progéniture, race
". Il est rendu par " race " en 1 Pierre 2:9. La Vulgate de Jérôme
rend monogénês par unigenitus, ce qui signifie " unique-engendré
" ou " unique ".
Dans son ouvrage (Greek and English
Lexicon of the New Testament, 1885, p. 471), Edward Robinson donne de monogénês
la définition suivante : " Unique-né, unique-engendré,
c.-à-d. enfant unique. "
Selon le professeur Albrecht Oepke (Dictionnaire théologique du Nouveau Testament [angl.]), mésitês était "l'un des termes techniques les plus diversifiés du vocabulaire de la législation hellénistique".
Mais pourquoi la Bible utilise-t-elle un terme juridique pour parler du rôle médiateur de Jésus?
La Bible déclare
à propos de la Loi de Dieu, qui fut donnée à la nation
d'Israël rassemblée devant le mont Sinaï: "Elle a été
transmise par des anges, par la main d'un médiateur." (Galates
3:19, 20). Ce médiateur était Moïse. Il servit d'intermédiaire
entre Jéhovah et l'Israël selon la chair. Dans quel but? Pour
conclure une alliance, ou contrat légal, entre Dieu et cette nation.
En Hébreux
8:6, après avoir parlé du tabernacle et d'autres représentations
typiques qui existaient sous l'alliance de la Loi, il est dit: "Jésus
a obtenu un service public plus excellent, de sorte qu'il est aussi le
médiateur d'une alliance bien meilleure, qui a été
légalement établie sur des promesses meilleures." Cette
"alliance bien meilleure" est la nouvelle alliance, qui a remplacé
l'alliance dont Moïse était le médiateur (Hébreux
8:7-13). La nouvelle alliance fut "légalement établie". Elle
permit à certains des disciples du Christ, à commencer par
les apôtres, d'avoir "accès au lieu saint", le ciel même.
- Hébreux 9:24; 10:16-19.
D'autres indices montrent le caractère légal du rôle que Jésus joue en qualité de Médiateur de la "nouvelle alliance". À propos de la promesse divine consignée en Psaume 110:4, Paul fait ce commentaire: "Dans cette mesure aussi Jésus est devenu celui qui a été donné comme gage [énguos] d'une alliance meilleure." (Hébreux 7:22). C'est le seul verset biblique où le mot énguos est employé. Le Nouveau Dictionnaire international de théologie du Nouveau Testament (angl.) écrit: "L'énguos garantissait l'exécution d'une obligation légale." Le rôle de Médiateur de la nouvelle alliance joué par Jésus constitue donc un gage légal qu'"une espérance meilleure" serait réalisée. - Hébreux 7:19.
Voilà qui devrait nous aider à comprendre 1 Timothée 2:5, 6. Le mot "médiateur" qui y apparaît avait déjà été utilisé cinq fois dans des lettres que Paul avait écrites précédemment. Timothée devait donc comprendre que la médiation de Jésus était le rôle juridique qu'Il jouait dans le cadre de la nouvelle alliance. Dans leur livre Les épîtres pastorales (angl.), Dibelius et Conzelmann admettent qu'en 1 Timothée 2:5 'le terme "médiateur" revêt un sens juridique'. Ils ajoutent: "Contrairement à Hébreux 8:6, ce passage ne mentionne pas [l'alliance], mais, comme l'indique le contexte, il faut présupposer qu'il est question du 'médiateur de l'alliance'." Le professeur Oepke fait observer qu'en 1 Timothée 2:5 Jésus est présenté comme "l'avocat et le négociateur".
Prenez le cas d'une affaire juridique dont s'occupe un avocat. Son rôle n'est peut-être pas tant de plaider en justice que de servir de médiateur ou de proposer un contrat légal acceptable et utile à deux parties.
Gal 3:20: Or il n'y a pas de médiateur lorsqu'il n'y a qu'une seule personne en cause, mais Dieu n'est qu'un seul