Voici les corrections que j'ai reçu concernant mes réponses aux questions posées par M Oddon sous le thème Qui est Jésus Christ d'après la Bible?

Bonjour !    Nous avons bien reçu vos réponses à la première partie du questionnaire "Qui est Jésus-Christ d'après la Bible", et nous vous en remercions. Vous trouverez ci-après quelques unes de nos remarques à ce sujet. Nous avons utilisé le code de couleur suivant : en noir, la question posée,en vert notre réponse. Afin d'éviter toute ambigüité quant à ce que nous croyons, nous avons systématiquement donné réponse aux questions posées, que nous soyons d'accord ou pas avec votre réponse.    Vous encourageant à finir de répondre à ce questionnaire, je vous adresse mes cordiales salutations,                                 P.JUSTON


Qui est Jésus Christ d'après la Bible?

>   1.. Comment Jésus est-il appelé en 1 Timothée 2:5?
Correction de  P.JUSTON:
puis
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Il est appelé "homme". Il est présenté comme étant le seul médiateur (entre Dieu et les hommes).

Votre remarque : "Peut-on être entre Dieu et les hommes et être Dieu?" appelle une réflexion. Comme d'autres de vos remarques appellent cette même réflexion, je vous la propose en fin de ce mail
Attendons la fin du mail donc.

>   2.. Comment Jésus a-t-il été vu ici-bas? (Philippiens 2:7-8)
Correction de  P.JUSTON:
puis
En bleu mes commentaires
Il a été vu comme un homme. 

Si j'ai bien compris votre remarque qui suit votre réponse à la question posée, ce passage prouve pour vous que Jésus n'était pas l'égal de Dieu. 
J'aimerais faire deux remarques à ce sujet : 
- Si nous avions ce seul passage dans la Parole de Dieu, nous serions peut-être en droit de nous poser la question de la divinité de Jésus-Christ, encore que cela serait loin d'être prouvé par ce seul texte (voir remarque suivante). Mais tel n'est pas le cas, et je pense que vous savez qu'un verset doit être interprété non seulement d'après son contexte immédiat, mais aussi dans le contexte plus large de la Parole de Dieu. 
- En ce qui concerne ce passage, je pense que vous n'ignorez pas qu'il pose plusieurs "problèmes" exégétiques 
(v6 : "étant" : se réfère t-il à Christ avant son incarnation, ou pendant son incarnation ? 
"en forme de Dieu" : le terme "forme" signifie-t-il : essence, image, condition, ... ? 
comment traduire le mot grec "arpagmon" : vol, rapt, chose précieuse à retenir, ..; ?
v7: "s'est dépouillé" ?, ...). 
Je vous donne ci-après plusieurs traductions du verset 6 : 
- Version Segond, NEG : "existant en forme de Dieu, n'a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher" 
- Version en Français courant : "Il possédait depuis toujours la condition divine, mais il n'a pas voulu demeurer de force l'égal de Dieu." 
- Version Darby : "étant en forme de Dieu, n'a pas regardé comme un objet à ravir d'être égal à Dieu"
- Bible de Jérusalem : "Lui étant dans la forme de Dieu n'a pas usé de son droit d'être traité comme un dieu" 
- Verison Ostervald : "Lequel étant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à saisir d'être égal à Dieu" 
- Version TOB : "lui qui est de condition divine n'a pas considéré comme une proie à saisir d'être l'égal de Dieu" 
Vous voyez donc que ce passage à lui seul est bien loin d'affirmer que Jésus Christ n'est pas Dieu. 
Plusieurs versions montrent même que loin d'affirmer qu'il n'est pas Dieu, il affirme au contraire sa divinité !.. 
En conclusion, ce passage posant plusieurs difficultés exégétiques, il n'est pas un bon candidat sur lequel s'appuyer, que ce soit pour affirmer la divinité de Jésus ou au contraire pour la nier.
A vrai dire, je crois que c'est votre reponse qui pose des problèmes:
Vous citez le verset 6 de Philippiens 2, et vous demandez s'il est question de Jésus Christ avant ou aprés son incarnation.

Premièrement, la Bible ne soutient pas l'incarnation de Jésus.
Les religions qui souscrivent au dogme de la Trinité croient que, durant son séjour terrestre, Jésus réunissait en lui les deux natures, l'humaine et la divine. Mais la Bible n'appuie pas cette thèse. 
Les Écritures montrent clairement que Jésus a été un humain à part entière de sa naissance à sa mort.
Au sujet de Jésus, l'apôtre Paul déclare: "Puis donc que les enfants avaient en commun le sang et la chair, lui aussi y participa pareillement (...). En conséquence, il a dû devenir en tout semblable à ses frères." (Hébreux 2:14, 17, Bible de Jérusalem). Mais comment aurait-il pu être "en tout semblable à ses frères" s'il avait été à la fois homme et Dieu? Dans sa lettre aux chrétiens de Philippes, Paul écrivit: "Christ Jésus (...), bien qu'il existât dans la forme de Dieu (...) s'est vidé, et a pris la forme d'un esclave, et a paru dans la ressemblance des hommes." (Philippiens 2:5-7). Effectivement, ce Fils de Dieu qui vivait au ciel s'est complètement dépouillé de "la forme de Dieu" pour revêtir la nature humaine, pour devenir un homme au plein sens du terme. 
Également, Jean n'a pas dit que la Parole s'était simplement revêtue de chair. Elle "devint chair", écrit-il, et non mi-chair mi-Dieu. Si Jésus avait été à la fois humain et divin, on n'aurait pas pu dire qu'il avait "été abaissé quelque peu au-dessous des anges". - Hébreux 2:9; Psaume 8:4, 5.
En 1 Timothée 2:6, il a écrit: "[Jésus] s'est donné lui-même en rançon correspondante pour tous." A quoi Jésus correspondait-il? A l'homme parfait Adam.
"Par un seul homme [Adam] le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort." (Romains 5:12). Et "puisque la mort est venue par un homme", la rédemption de l'humanité pouvait elle aussi venir "par un homme". - 1 Corinthiens 15:21.
Pour pouvoir être une rançon correspondante, l'homme en question devait être parfait, un homme de chair et de sang, l'équivalent exact d'Adam (Romains 5:14). Une incarnation "Dieu-homme" n'aurait pas rempli ces conditions. Adam n'était pas un "Dieu-homme". C'était juste un homme, tiré de la poussière, parfait.
Ainsi parler de l'incarnation du Christ n'est dejà pas biblique en soit.

Deuxièmement, même si vous considérez que ce seul texte n'est pas suffisant pour démontrer l'infériorité de Jésus face à son père (Ne perdons pas de vue que c'est la question qui se réferait à ce seul verset.), la Bible dans son ensemble montre que Jésus est et à toujours été inférieur à Dieu, dans sa position celeste tout autant que lorsqu'il est venu sur terre.
Sur terre: Jean 14:28; Jean 5:19; Jean 6:38 ; Matthieu 20:23; Luc 22:42
Au ciel: 1 Cor. 11:3; 1 Cor 15:20-28; Apocalypse[Révélation] 1:1

Troisièmement, il ne faut pas confondre 'infériorité de Jésus par rapport à son père' avec 'divinité du Christ' au ciel (puisque sur terre il était un humain parfait composé de chair et de sang comme l'était Adam). Vous écrivez: "... nous serions peut-être en droit de nous poser la question de la divinité de Jésus-Christ ..." et aussi "... il affirme au contraire sa divinité". Absolument! Seulement il ne faut pas oublié qu'il était tout à fait possible dans le monothéisme juif ou chrétien de parler d'êtres divins existant aux côtés de Dieu et subordonnés à Dieu, mais sans être identiques à lui. Phil. 2:6-10 le prouve. Dans ce texte, Paul ne fait que décrire un tel être divin qui allait devenir plus tard un homme en la personne de Jésus Christ. Donc, j'affirme bien haut la divinité du christ!. Nier la divinité de Jésus serait en contradiction avec le texte de Philippiens 2 dont vous rappelez différentes traductions dans votre commentaire et beaucoup d'autres. Toutefois pour comprendre pleinement ce que signifie cette divinité il ne faut pas l'associer avec une croyance païenne qui ne vint à l'existance que des siècles plus tard mais avec la consception que Juifs et premiers chrétiens s'en faisaient. Et là, ce n'est plus du tout pareil.
En conclusion sur ce point...
Penser que les Témoins de Jéhovah, parce-qu'il nient que le Christ soit l'égal de son père nient également sa divinité est une erreur.
Au contraire ils savent qu'aprés son Dieu et père tout puissant, la deuxième personne la plus puissante de l'univers c'est notre seigneur Jésus-Christ.1 Cor. 11:3

>   3.. Comment peut-on appeler un tel abaissement? (Philippiens 2:7-8)
correction de  P.JUSTON: Il s'agit d'un abaissement extrême : Jésus s'est dépouillé.
>   4.. Est-ce que Jésus, en tant qu'homme, était l'égal des anges? (Hébreux 2:7)
Correction de  P.JUSTON:
puis
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En tant qu'homme, Jésus n'était pas l'égal des anges : il a été fait "un peu moindre que les anges".A propos de votre remarque, vous soulignez qu'il est dit "Tu l'as abaissé" et non "Il s'est abaissé", et dans votre réponse vous dites "Il s'est abaissé" ! Pensez à rectifier cela si vous voulez qu'il y ait cohérence entre votre réponse et votre remarque. De toute façon, s'il est juste de dire que dans ce passage c'est Dieu qui l'a abaissé, il n'en demeure pas moins qu'il est aussi juste de dire que Jésus s'est abaissé lui-même comme nous le montre Phil 2.7.
Lapsus de ma part. Merci de me l'avoir signalé. Le texte dit bien "Tu l'as abaissé"
>   5.. Est-ce que Jésus, en tant qu'homme, était plus grand que son père?
>(Jean 14:28)
Correction de  P.JUSTON:
puis
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Non, Jésus dit lui-même que son Père est plus grand que lui. Votre remarque à propos de la trinité :"Une question cohérente avec la croyance aurait dûe être formulée Ainsi: Jésus étant Dieu sur terre était-il plus grand que dans son rôle en tant que Dieu-le-père au ciel?" révèle une mauvaise compréhension de la doctrine de la trinité. Pour éviter tout malentendu sur ce que nous entendons par doctrine de la trinité, vous trouverez une explication en fin de ce mail.
Attendons la fin du mail donc.
Une autre remarque : vous dites : "la Bible dit que Dieu est le père de Jésus, que Jésus n'est pas 'Dieu' mais le 'fils de Dieu' ". Je pense comprendre ce que vous voulez dire, mais attention à la manière dont vous formulez les choses ! Telle qu'elle est écrite, votre phrase signifie que la Bible dit de façon explicite : "Jésus n'est pas Dieu" ; or la Bible ne dit jamais rien de tel. Pensez donc à reformuler votre phrase.
Vous interprêtez mal mes propos. Je n'ai pas écrit : <<La Bible dit : "Jésus n'est pas Dieu">> comme si je citais un passage de la bible qui dirait "Jésus n'est pas Dieu". Regardez bien ou j'ai placé les " " pour montrer les citations. En l'occurence j'ai mis les " " à:....."Dieu" et à:....."fils de Dieu"
En tout cas, ce que je veux dire c'est ceci: La Bible ne dit pas que Jésus est Dieu ni que le père est aussi le fils. La Bible dit que ... Jésus est  le "fils de Dieu" Et pour appuyer mes dires je me réfère non pas à UN verset de la Bible mais à de nombreux. (voir aussi ma page sur la Trinité)
Quant-à votre remarque qui consiste à dire que l'expression "premier né" apliquée à Jésus signifie qu'il a eu un commencement, elle n'est pas recevable comme cela. 
En effet, l'expression "premier né" n'est pas toujours à prendre au sens littéral comme le montre son emploi dans les textes suivants : "Ainsi a dit l'Eternel : Israël est mon fils, mon premier-né" (Ex 4.22), "Le premier-né de la mort dévore les membres de son corps" (Jb 18.13), "Ainsi moi, je ferai de lui le premier-né, le plus élevé des rois de la terre" (Ps 89.27), "Car je serai pour Père à Israël, et Ephraïm sera mon premier-né" (Jb 31.9), etc. L'expression "premier né" pouvant prendre plusieurs sens, il est donc impératif de replacer dans son contexte chaque passage ou elle est employée, si on veut en connaître le sens dans le passage considéré. Prenons donc les passages où elle est employée à propos de Jésus :
L'expression 'premier-né' apparaît plus d'une trentaine de fois dans les Écritures, et chaque fois qu'elle s'applique à des créatures vivantes elle implique que le premier-né fait partie du groupe. "Le premier-né d'Israël" se révèle être un des fils d'Israël; "le premier-né de Pharaon" est un membre de sa famille; "le premier-né de la bête" est lui-même un animal. Alors pourquoi certains attribuent-ils un sens différent à cette expression en Colossiens 1:15 par exemple? Est-ce en raison de l'usage biblique ou bien d'une croyance à laquelle ils adhèrent déjà et qu'ils veulent défendre à tout prix?
Les exemples que vous utilisez pour opposer mon raisonnement ne le contredisent en rien.
  • Luc 2:7  "et elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie". Sens littéral.
  • Luc 2:23  "suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur, Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur," Sens littéral.
  • Luc 2:7 et ...
  •      ...23, nous sommes d'accords
  • Romains 8:29  "Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils soit le premier-né de plusieurs frères.". Sens figuré. Souligne la prééminence de Jésus ; dans la culture juive, le fils aîné avait le "droit d'aînesse". Dans ce passage, le mot "frère" est d'ailleurs à prendre au figuré puisqu'il désigne les membres de l'Eglise : il s'agit donc de frères "spirituels", qui peuvent être hommes ou femmes.
  • Même si on peut dans un sens (pour ne pas chipoter) accepter que ce texte souligne la prééminence de Jésus, on reste bien loin du compte si on reste sur vos explications car ce texte fait référence à quelque chose de très précis.

  • L'apôtre Paul établit une comparaison entre la résurrection de Christ et celle des autres ressuscités (hommes ou femmes je suis d'accord). Il le fait déja de la même manière dans sa lettre aux Corinthiens : "Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. 21Car, puisque la mort est venue par un homme [Adam], c'est aussi par un homme [Jésus] qu'est venue la résurrection des morts. 22 Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, 23mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement."1Co 15:20-23  Oui Christ est "les prémices" de ceux qui sont relevés ou rescussités, il est donc bien le premier né d'entre ses frères. On retrouve donc bien cette idée de premier d'un groupe.
    Il reprend cette idée dans sa lettre aux Romains. Le contexte montre qu'il parle de Christ comme étant " le premier-né parmi beaucoup de frères " dans le sens qu'il est le premier relevé en vue de la vie immortelle au ciel. -  ; voir aussi...
    Rm 6:5: "Car si c'est un même être avec le Christ que nous sommes devenus par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable."
  • Colossiens 1:15  "Le Fils est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création." Sens figuré. En lisant le contexte de Col 1.15, on s'aperçoit que les versets 15 à 18 s'appliquent à montrer la grandeur de Christ (image du Dieu invisible, créateur de toutes choses et de tous pouvoirs, toutes choses ont été créées pour lui, il est le chef de l'Eglise) pour finir en apothéose au v 19, où il est dit "qu'en lui toute la plénitude de la déité s'est plue à habiter" (version Darby). Il est donc tout à fait normal de comprendre que dans ce passage "premier-né" suggère la grandeur et la prééminence de Christ (Cf. Ps 89.27) et non pas le fait qu'il ait eu un commencement.

  • En vertue de quoi pouvez-vous dire 'Il est donc tout à fait normal de comprendre' que premier-né ne signifie pas premier-né dans ce passage? En vertue de votre croyance ne la Trinité?
    Notons encore une fois que le contexte ainsi que d'autres versets bibliques (et non une croyance d'origine païenne) complètent notre compréhension.
    La suite du passage nous éclaire là-dessus: "Il est, lui, la tête du corps, qui est l'Église. Il est le commencement, Premier-né d'entre les morts, afin de tenir en tout, lui, le premier rang." - Col. 1:18, TOB.(c'est moi qui souligne)
    Les mots grecs qui correspondent ici à "Premier-né" (prototokos au verset 15) et à "commencement" (arkhê au verset 18) représentent Jésus comme le premier d'un groupe ou d'une classe, c'est-à-dire "du corps, qui est l'Église"; il possède donc la prééminence sous ce rapport. Il possède aussi la prééminence en tant qu'il est le premier qui ait été ressuscité d'entre les morts pour une vie sans fin. - I Cor. 15:22, 23
    Le livre de la révélation reprend également l'idée de Colossiens, nous lisons en Ré 3:14 que Jésus est "le commencement [arkhê en grec] de la création de Dieu" Il est interressant de noter que ,Jean, le rédacteur du livre de la Révélation (Apocalypse) utilise plus de 20 fois le mot 'arkhê' qui est utiliser dans ce texte de Colossiens, et, dans tous les cas, ce mot a le sens courant de "commencement". Pourquoi dès lors dire qu'il est normal de comprendre autrement?
    La première création de Jéhovah fut son "Fils unique-engendré" Jésus-Christ (Jn 3:16, voir également NKJV qui fait ressortir précisement le terme grec qui signifie "unique-engendré" [taper 'John 3:16' à la la place de 'genesis 1:1'] + voir note)
    Concernant 'déité': Certaines traductions mettent "déité", ce qui, pour les trinitaires, signifie que Dieu habite personnellement en Christ. Toutefois, le Dictionnaire grec-français de A. Bailly donne à 'théotês' le même sens fondamental qu'à 'théïotês', c'est-à-dire " divinité (nature divine) ". (P. 926.) La Peshitta et la Vulgate traduisent ce mot par "divinité". En mettant Déité, les trinitaires essayent simplement d'influencer le lecteur de la Bible pour qu'il adhère à cette croyance non-biblique puisque selon The New Encyclopoedia Britannica, 15e édition, 1985, volume 11, Micropoedia, page 928, la doctrine de la trinité n'est jamais explicitement énoncée dans le Nouveau Testament. (voir également: Colossiens 1:15-17, Que disent les critiques de la TMN)
  • Colossiens 1:18  "Il est la tête du corps de l'Eglise; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier". Sens figuré. Ce verset fait allusion à la résurrection de Christ : par sa résurrection Christ est appelé le "premier né des morts". On n'en conclut pas pour autant qu'avant sa résurrection Christ n'existait pas !
  • Effectivement on n'en conclut pas pour autant qu'avant sa résurrection Christ n'existait pas. C'est tout à fait vrai car ce n'est pas ce que dit ce texte. 

  • Il est montré que Jésus Christ est "le premier-né d'entre les morts ", parce qu'il est le premier à avoir été relevé d'entre les morts pour la vie sans fin au ciel. D'autres passages de la Bible confirment cette idée: Jean 3:13 par exemple qui explique qu'aucun homme n'est monté au ciel ce qui est normal puisqu'avant Jésus aucun humain n'a été rescussité pour la vie céleste.
  • Hébreux 1:6  "Et de nouveau, lorsqu'il introduit dans le monde le premier-né, il dit, Que tous les anges de Dieu l'adorent!" Dans ce passage, le sens figuré peut encore tout à fait convenir : l'auteur de Hébreux 1 cherche à montrer la supériorité de Christ par rapport aux anges ; à travers l'expression "premier né", l'auteur cherche donc à souligner la suprématie (sens de l'expression en Ps 89.27) de Christ, ce qui est tout à fait en accord avec la fin du verset où les anges de Dieu sont appelés à lui rendre hommage.
  • Décidément bien léger comme argumentaire. Christ est supérieur aux anges et donc quand la Bible mentionne qu'il est le premier né de Dieu c'est au figuré pour justement montrer qu'il leur est supérieur!!?? C'est bien vouloir faire dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas!! En fait Christ est le premier-né de Dieu comme le montre de trés nombreux textes bibliques. Il est appelé "fils de Dieu" et non pas "Dieu le fils" parce qu'il est le fils de Dieu (une vraie lapalissade). Il appelle son père "mon Dieu" et même aprés sa résurrection et son ascension au ciel, Jéhovah reste son Dieu et père (1 Pi 1:3; 2 Cor 1:3; 1 Cor 15: 27,28) et lui est son premier-né. De ce fait, il est supérieur aux anges. Il l'était déja avant sa venue sur terre (revoir Heb 2:7) et a repris sa position supérieure aux anges à la droite de son père et Dieu.
  • Apocalypse 1:5  "et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang,". Sens figuré. Voir remarque sur Col 1.18.
A propos de votre remarque sur 1 Co 11.3 : "Tout comme il était toujours inférieur à son père aprés son ascension au ciel (1 Cor 11:3)" ; ce texte ne parle pas d'infériorité, mais de soumission. Il est tout à fait juste de dire que la Bible nous présente Jésus comme étant soumis au Père. Mais cela ne signifie en aucun cas que Jésus est inférieur au Père. D'une part, il ne faut pas confondre l'être, avec les rôles (Or Christ et Dieu le Père, ont des rôles différents; voir remarque en fin de mail sur la doctrine de la trinité), d'autre part l'équation "soumission = infériorité" est fausse ; ou si vous pensez qu'elle est juste, vous vous devez d'en tirer des conclusions pour le moins choquantes :
 
    • La Bible enseigne que nous avons à être soumis les uns aux autres (Eph 5.21); doit-on en tirer la conclusion que la Bible enseigne des relations de supériorité et d'infériorité entre enfants de Dieu?
    • La Bible enseigne que la femme doit être soumise à son mari (Eph 5.22); doit on en tirer la conclusion que la femme est inférieure à l'homme?
    • La Bible nous montre que Jésus était soumis à ses parents (Luc 2.51); doit-on en tirer la conclusion que Jésus était inférieur à Marie et Joseph?
La doctrinne de la trinité aborde, entre autre, 2 aspects de cette question. Elle affirme l'égalité de personne du père et du fils. Elle affirme aussi l'égalité dans leur rôle. Tous deux sont Dieu tous les deux sont coégaux. Le simple fait déjà que vous admettiez "que la Bible nous présente Jésus comme étant soumis au Père" vous place en contradiction avec vous-même. Votre doctrine trinitaire stipule qu'ils sont co-égaux. Pas que l'un est soumis à l'autre. Ce texte de 1 Cor 11:3 ne dit pas seulement que l'un est l'autre ont des rôles différents, il dit que l'un est le chef de l'autre.
Le fait que quelqu'un soit soumis à quelqu'un d'autre n'est en rien dégradant pour celui qui se soumet contrairement à se que vous voulez faire croire dans le choix de vos trois exemples. Avoir recours à d'autres passages bibliques permet d'affiner et de jeter la lumière sur le sens véritable d'un texte. Du reste vous le reconnaissiez vous même plus haut dans votre réponse. Pourquoi ne pas l'avoir fait et avoir choisit de poser des questions incomplètes et tendencieuses?
    • Votre premier exemple: Ce texte n'enseigne nullement des relations de supériorité et d'infériorité entre enfants de Dieu. 
    Philippiens 2:3 "ne faisant rien par esprit de dispute ni par désir de vous mettre en avant, mais estimant, avec humilité, que les autres sont supérieurs à vous"
    Matthieu 23:11-12 "Mais le plus grand parmi vous doit être votre serviteur. 12 Quiconque s'élève sera humilié, et quiconque s'humilie sera élevé"
    Ainsi nous avons à être soumis les uns aux autres parce que nous considérons les autres comme supérieur à nous.
    • Deuxième exemple: Ce texte n'enseigne nullement que la femme est inférieure à l'homme.
    Éphésiens 5:22-25 "Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur, 23 parce que le mari est chef de sa femme comme le Christ aussi est chef de la congrégation, étant, lui, un sauveur de [ce] corps. 24 Oui, comme la congrégation est soumise au Christ, de même que les femmes aussi le soient en tout à leurs maris. 25 Maris, continuez à aimer vos femmes, comme le Christ aussi a aimé la congrégation et s'est livré lui-même pour elle"
    La Bible fait donc référence au rôle de la femme dans son foyer. Dans ce contexte (et cela ne change rien au fait que la femme ait été faite semblable à l'homme Gen 2:20) selon 1 Cor 11:3, l'homme est le chef de la femme.
    • Troisième exemple: Ce texte n'enseigne nullement que Jésus était inférieur à Marie et Joseph en tout cas pas dans le sens ou votre question pourrais le faire croire.
    Deutéronome 5:16 "Honore ton père et ta mère, comme Jéhovah ton Dieu te l'a ordonné"
    Colossiens 3:20 "Enfants, obéissez en tout à [vos] parents"
    C'est donc conformément aux commandement divin que Jésus était soumis à ces parents. Jésus enfant parfait était soumis à l'autorité que Dieu avait mit sur lui, ses parents. Sa perfection ne lui enlevait pas l'obligation de leur obéir tant qu'il demeurait dans leur foyer.
Une chose est sûr, le fait que vous ayez posées ces questions montre clairements que vous comprenez que ces questions de positions des uns par rapports aux autres impliquent qu'à chaque fois il est question d'individu différents.
Et si on applique le même principe pour 1 Cor 11:3, savoir la nécessité de confirmer par l'utilisation d'autres passages bibliques, on peut par exemple faire référence à deux autres versets bibliques qui parlent des relations entre Jésus et son père aprés que Jésus soit remonté au ciel et que Dieu lui donne une position supérieure.
Que nous disent ces textes bibliques?
1 Pi 1:3 et  2 Cor 1:3  nous disent l'un et l'autre: "Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ"
Hé oui même aprés le retour de Jésus au ciel, son père est toujours son Dieu. Ceci confirme mon explication de 1 Cor 11:3.

En ce qui concerne votre remarque à propos de Phil 2.9 : "De plus aprés sa mort, sa résurrection et son ascention au ciel, Dieu lui-donna une position supérieure (Philippiens 2:9)." Ce verset répond simplement au verset précédent : Jésus s'est abaissé jusqu'à la mort (v8), et bien Dieu l'a élevé par sa résurrection et son ascencion ! Ce verset nous parle donc de l'élévation de Jésus par rapport à son abaissement : Dieu lui a donné une position supérieure par rapport à celle de son abaissement !     Quant à votre remarque : "Bien qu'ayant eu une position inférieure aux anges quand il était sur terre il retrouva une position supérieure à ceux-ci à son retour au ciel", je suis d'accord avec cela.
Il est évident qu'aprés son ascention Jésus retrouva une position supérieure à sa position terrestre.
Mais le contexte montre clairement qu'il reçu une position également supérieure à celle qui était la sienne avant sa venue sur terre.
Le verset montre que Dieu a témoigné sa kharis (faveur imméritée) à son propre Fils quand il " lui a donné volontiers [littéralement : " donné par faveur ", ékharisato] le nom qui est au-dessus de tout autre nom ". (Ph 2:9.)
Quel est ce nom élevé? Ésaïe 9:6 nous le révèle. Ce verset annonçait la venue du Messie, Jésus, en ces termes: "La domination princière sera sur son épaule. Et on l'appellera du nom de Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père éternel, Prince de paix." Le "nom" de Jésus dont il est question ici se rapporte à son autorité et à sa position élevée. 
Adam était le père de tout le genre humain. Cependant, il laissa échapper la possibilité qui lui était offerte de devenir son "père éternel" lorsqu'il tomba dans le péché. En effet, il n'était dès lors plus en mesure de léguer la vie éternelle à ses descendants. Jésus, par contre, n'a pas commis de péché. De plus, en sacrifiant sa vie immaculée en faveur des humains, il a ouvert la perspective de la vie éternelle à ceux qui exercent la foi (Jean 3:16; I Jean 2:2). C'est en vertu de ce sacrifice qu'il leur accordera la vie sans fin qu'Adam n'a pas pu leur transmettre. Voilà pourquoi la Bible l'appelle "le dernier Adam" et parle de lui comme d'"un esprit donnant la vie". (I Corinthiens 15:45.) 
Ce n'est donc qu'APRÉS son sacrifice et son retour au ciel pour présenter la valeur de celui-ci à son père que Jésus est devenu le "père éternel" de l'humanité.(héb chap 9)
Jéhovah "a donné volontiers" ce nom à Jésus. Il est évident que si Dieu peut décider de donner un tel nom à son Fils, Jésus, c'est que lui, le Père, est plus grand que Jésus, qui lui est subordonné (I Corinthiens 11:3). Ainsi, tout honneur allant à Jésus en raison de ce grand privilège est "à la gloire de Dieu le Père". - Philippiens 2:11
>   6.. Comment Jésus, en tant qu'homme, appelait-il Dieu? (Jean 20:17)
Correction de  P.JUSTON:
puis
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Son Père et son Dieu. 
En ce qui concerne votre remarque : "Celui qui paraît devant la face de quelqu'un peut-il être ce quelqu'un?", voir ma remarque en fin de mail
Attendons la fin du mail donc.
>   7.. Qui est cet "homme" par qui Dieu jugera la terre? (Actes 17:31)
réponse de  P.JUSTON:
puis
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Jésus-Christ, puisqu'il s'agit de l'homme que Dieu a ressuscité d'entre les morts.    Je ne comprends pas bien pourquoi vous faites la remarque suivante : "Les saints appelés au ciel pour juger sont-ils Dieu? Cette mission dont ils sont investis fait-elle d'eux les égaux du tout-puissant?". En effet, personnellement ce n'est pas parce que Ac 17.31 me dit que Jésus va juger le monde que j'en conclu qu'il est Dieu
Je fait cette remarque parce que cette question parle de jugement. Or plus loin dans le questionnaire, m Oddon utilise l'argument selon lequel puisque la Bible dit que Dieu juge le monde et que Jésus aussi doit juger le monde on en conclus que Jésus est Dieu.
Donc ma réponse se place dans la même logique de raisonnement et je demande si les saint qui eux aussi doivent juger le monde sont eux aussi Dieu.
Deux réponses possibles:
1) OUI, puisque les saints doivent juger le monde ils sont Dieu car dans la Bible Dieu est présenté comme celui qui juge. 
(dans ce cas il faut que vous revoyiez votre définition de la trinité.)
ou
2) NON, le fait que les saints eux aussi soient appelés à juger le monde ne prouve pas qu'ils sont Dieu. Et dans ce cas pourquoi utilisez vous cet  argumentaire pour essayer de démontrer que Jésus est Dieu puisque vous admettez que cela ne prouve rien en soit?. (Je développerai plus, face à la question concernée)
>   1.. Dieu - qui n'est pas un ange - peut-il se manifester à l'homme sous
>une forme angélique (Juges 6:11-14; Genèse 48:15-16; Exode
>3:2-6) ou humaine? (Genèse 18:1-5,9-14,32; 19:1)
Correction de  P.JUSTON:
puis
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Dieu qui n'est pas un ange peut se manifester à l'homme :
            - Sous forme d'un ange : en Juges 6.12 on voit que "l'ange de l'Eternel" apparaît à Gédéon, et au verset 14 il est dit que c'est l'Eternel qui regarde Gédéon ; il y a donc identification entre l'ange de l'Eternel et l'Eternel. Il en est de même par exemple en Genèse 48.15-16 et en Exode 3.2-6.
            - Sous forme d'un homme : Genèse 18.1 nous dit que l'Eternel apparut à Abraham ; or, les versets suivants montrent que ce sont 3 hommes qui sont venus vers Abraham ; Gen 19.1 nous montre que 2 de ces hommes étaient des anges ; le 3ème était l'Eternel, comme le montrent les versets 1, 13, 17, 22, 33, qui, alors que c'est un homme qui parle à Abraham, disent que c'est l'Eternel qui lui parle.
    A propos de votre remarque : "La Bible dit clairement: "Aucun homme n'a jamais vu Dieu." (Jean 1:18) "nul homme ne peut voir Dieu et demeurer en vie". (Exode 33:20)." Je suis tout à fait d'accord que la Bible dit que l'homme ne peut voir Dieu et vivre. Mais la Bible dit en même temps que des hommes ont vu Dieu :
    Gn 18.1 : "et l'Eternel lui apparut auprès des chênes de Mamré"
    Gn 32.24, 30 : "car j'ai vu Dieu face à face"
    Ex 24.10 : "et ils virent le Dieu d'Israël ... ils virent Dieu et mangèrent et burent"
    Jg 13.22 : "nous mourrons certainement car nous avons vu Dieu".
    1 R 22.19 : "j'ai vu l'Eternel assis sur son trône".
    Es 6.1, 5 : "L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple … Alors je dis, Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l'Eternel des armées."
    Etc…
 
    Je pense que pour vous, autant que pour moi, la Bible est la Parole de Dieu, totalement inspirée et infaillible. Comment comprenez-vous donc ces apparentes contradictions dans la Bible ?
    A propos de votre remarque : "Il y a d'autres cas semblables où des anges de Dieu qui étaient apparus à des humains ont été appelés "Jéhovah" parce qu'ils étaient les représentants célestes du Très-Haut. (Genèse 16:7-13; Juges 6:12-16)". Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il me semble qu'appeler le représentant de Jéhovah par Jéhovah tiendrait du blasphème si le représentant n'était pas Jéhovah lui-même ; de plus, ne serait-ce pas non plus de l'idolâtrie ? Que diriez-vous si, à vous qui êtes un témoin de Jéhovah, on vous appelait Jéhovah ? Après tout, n'êtes-vous pas chargé de représenter Jéhovah ?
Puisque vous reconnaissez que pour vous la Bible est la parole de Dieu et qu'il n'y a pas de contradiction en elle, vous auriez pu tenir compte de ces deux passages bibliques:
"Aucun homme n'a jamais vu Dieu." (Jean 1:18)
"Nul homme ne peut voir Dieu et demeurer en vie". (Exode 33:20)
Vous vous contentez de dire oui je suis d'accord avec eux "Mais la Bible dit en même temps que des hommes ont vu Dieu"
Il faut vous décider. Vous ne pouvez pas dire que vous croyez que la Bible ne se contredit pas quand elle dit  "Aucun homme n'a jamais vu Dieu." (Jean 1:18) et en même temps essayer de me prouver que des hommes ont vu Dieu.
Ou alors dites que vous pensez que la Bible se contredit. Mais je sais bien que ce n'est pas ce que vous pensez et vous avez bien raison.
Ce n'est donc pas Dieu que les humains virent [ça c'est ce que dit la Bible] mais ces représentants angéliques.
1 exemple pour illustrer:
Vous citez Juges Chapitre 13:22 pour appuyer l'idée que Manoah et sa femme ont vu Dieu. Pourtant le contexte montre trés clairement que Dieu a envoyé un ange vers eux, ce que vous auriez noté si vous vous étiez appliqué à vous-même la règle que vous me demandiez de suivre savoir considérer le contexte. C'est parce-qu'il ont été visité par un représentant angélique de Dieu, directement envoyé par lui, qu'ils s'expriment ainsi.
Il n'y a en effet aucune contradiction dans la Bible. Même dans les passages ou cela est exprimé peut-être un peu moins clairement, on peut arriver à la bonne conclusion si on fait quelques recherches et si on tient compte de toute la Bible y compris Jean 1:18 et Exode 33:20.

Vous me demandez également si je ne pense pas "qu'appeler le représentant de Jéhovah par Jéhovah tiendrait du blasphème". Mais c'est ce que dit la Bible qui nous interresse pas ce que je pense. Sur ce point je constate que les anges fidèles n'acceptent pas de recevoir l'adoration qui revient à Jéhovah mais qu'ils ne reprennent pas ceux qui s'adressent à eux en disant Jéhovah et rien dans la bible n'indique que Dieu est contre cela. Rien ne nous permet dans la bible de mettre cela sur le même plan que l'idolatrie à ce que je sache.
En fait tous les exemples bibliques montrent que les porte-parole angéliques de Dieu sont capables de transmettre Ses messages aussi fidèlement que si les interlocuteur s'adressaient à Jéhovah. On comprend donc facilement pourquoi Abraham, Moïse, Manoah et d'autres encore ont pu converser avec un ange matérialisé comme avec Dieu lui-même et donc utilisaient le nom Jéhovah.

Enfin, je ne crois pas qu'on m'appellera jamais Jéhovah et heureusement. Nous ne nous connaissions pas personnellement, mais je peux vous assurer que je ne suis pas un ange,  :-)
Je ne suis donc pas un messager angélique envoyé directement de devant la présence de Jéhovah et les seuls messages que je peux transmettre je les tire de la Bible, pas directement de la bouche de Jéhovah, la question est donc hors propos.


Remarques finales de P.JUSTON:
puis
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J'aimerais revenir sur deux de vos remarques : "Peut-on être entre Dieu et les hommes et être Dieu?" et "Celui qui paraît devant la face de quelqu'un peut-il être ce quelqu'un?".
Nous voilà donc arrivé à la fin, tant attendu, de ce mail. 
    Au premier abord, ces deux remarques paraissent tout à fait justes et sensées. Mais à mon avis, elles sont fondées sur un raisonnement qui à la base, n'est pas acceptable. Pourquoi donc ?

    Ces affirmations sont basées sur l'expérience humaine : lorsqu'il y a un médiateur entre deux personnes, ce médiateur ne peut-être médiateur et en même temps l'une de ces personnes ; si Jacques est devant Pierre, alors Jacques ne peut être Pierre. Ces conclusions tirées de l'expérience humaines sont tout à fait justes tant qu'on reste dans le domaine de l'être humain. 
Mais dans le cas qui nous intéresse, il s'agit d'en appliquer les conclusions à Dieu lui-même ! 
Or rien ne nous prouve que ce qui est vrai pour l'homme le soit aussi pour Dieu. 
Je dirais même qu'il suffit de prendre quelques exemples pur voir que tel n'est pas le cas. En effet, tous les hommes meurent ; si je pars de cette constatation (vraie pour tous les hommes) pour en conclure que Dieu doit mourrir, je fais fausse route : la Bible me dit que Dieu ne meurt pas (1 Ti 6.16, …). Il en est de même pour l'éternité de Dieu : si je pars de l'expérience humaine qui me montre que tous les hommes ont un commencement et une fin, alors j'en conclus que Dieu ne peut être éternel ; mais si je pars de la révélation de Dieu, alors j'en conclus que Dieu est éternel (Rm 16.26, …).

    Voilà donc pourquoi je pense que vos deux remarques ne peuvent être des arguments à utiliser dans une démarche qui vise à répondre à la question : Jésus est-il Dieu ou n'est-il pas Dieu ? La seule solution pour répondre à une telle question, consiste à chercher des affirmations explicites dans la Parole de Dieu. 
Toutes les conclusions tirées à partir d'un raisonnement semblable à celui que je viens d'analyser ne sont pas valables dans une démarche qui cherche à répondre de façon la plus objective possible à la question : Jésus est-il Dieu ou pas ? 
Pour résumer, ce type de raisonnement doit être écarté car d'une part il se fonde sur le postulat que ce qui est vrai dans l'expérience humaine l'est aussi pour Dieu (ce qui n'est pas nécessairement vrai), et d'autre part, il prend comme point de départ l'expérience humaine plutôt que la révélation de Dieu (or, la seule solution qu'a l'homme pour connaître Dieu, est que ce dernier se révèle à lui).
Tout d'abord, Dieu à donné la Bible aux hommes afin qu'en l'utilisant, l'homme de Dieu puisse "enseigner, [...] reprendre, [...] remettre les choses en ordre, [...] discipliner dans la justice, [... qu'il] soit pleinement qualifié, parfaitement équipé pour toute oeuvre bonne." 2Tim 3:16,17
Tout humain qui s'exprime, y compris vous et moi, le fait avec des mots humains, utilise son petit cerveau d'humain etc... 
La Bible elle-même parle de notre créateur et de son organisation céleste avec des idées humaines sachant que les humains pourront alors avec leur capacité de réflexion comprendre les points importants qui caractérisent notre Grand Créateur (Dan 7:9,10; Eze ch 1, ch 10; Re ch 4). Jésus, le plus grand enseignant, expliquait les choses profondes de Dieu en utilisant des illustrations et des exemples tirés de l'expérience humaine de ses auditeurs afin qu'ils comprennent. La place manquerait si j'essayais de mettre toutes les ref bibliques ou Jésus utilise cette forme d'enseignement. Ce qui rend valide une idée ce n'est donc pas ce que vous évoquez, mais le fait qu'elle soit conforme à la Bible. Ainsi quand j'utilise l'explication du médiateur la seule chose qui nous interresse c'est: Est-ce conforme à ce que dit la Bible?. 
Nous savons que notre créateur, l'auteur de la Bible a soigneusement choisit les expressions afin d'aider les lecteurs de sa parole à comprendre.
C'est le mot grec mésitês, qui est rendu par "médiateur". Il désigne quelqu'un qui se trouve entre deux corps, ou parties. Il s'agit justement d'un terme technique relevant de la langue juridique hellénistique. (pour + d'infos cliquez ici)
Voilà pourquoi j'ai utilisé mon exemple. Parce qu'il est en harmonie avec ce qu'exprime la Bible et dès lors même si c'est exprimé avec des mots humains faisant de plus référence à un concepte humain (celui d'une médiation dans une affaire à caractère juridique) ça reste un raisonnement biblique valable dans notre discution.
Vous ne pouvez donc pas dire qu' "il prend comme point de départ l'expérience humaine plutôt que la révélation de Dieu
J'utilise la parole de Dieu pour fonder mes croyances. Et vous qu'utilisez vous? Bien que vous fassiez allusion à la nécessité de faire appel à des "affirmations explicites dans la parole de Dieu"?   La trinité........

Quelques mots à propos de la doctrine de la trinité :

    Cette doctrine affirme qu'il y a un seul Dieu ; que le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont tous les trois Dieu ; que le Père, le Fils et le Saint Esprit sont distincts les uns des autres, et ont des rôles différents.

    Lorsque je dis que je crois ce que je viens d'écrire, je ne veux pas dire par là que je comprenne cela. Mais il me semble que c'est ainsi que la Bible présente les choses, alors je le crois. Le rejeter sous prétexte que cela ne serait pas logique serait placer la logique comme autorité supérieure à la Bible. De plus, n'oublions pas que lorsque nous parlons de Dieu, nous nous plaçons dans une toute autre sphère que celle de l'existence humaine : ce qui est logique pour l'expérience humaine ne l'est pas forcément en ce qui concerne Dieu comme je l'ai montré précédement à travers deux exemples. Et puis n'y a t-il pas d'autres choses dans la Bible qui me paraissent incompréhensibles, et que pourtant je crois : comment comprendre que le mal soit apparu alors que tout ce que Dieu avait créé était bon ? Comment comprendre l'omniscience ou l'omniprésence de Dieu ? Comment comprendre l'éternité de Dieu ? Etc...

Telle qu'elle est exposée dans The Catholic Encyclopedia 1912, volume XV, page 47 la doctrine de la Trinité se définit plus précisément ainsi: "Dans l'unité de la Divinité, il y a trois personnes: le Père, le Fils et le Saint-Esprit; ces trois personnes étant réellement distinctes. Ainsi, selon le symbole d'Athanase, 'le Père est Dieu, le Fils est Dieu, et le Saint-Esprit est Dieu, et cependant il n'y a pas trois Dieux mais un seul Dieu'. (...) Les personnes sont coéternelles et coégales: elles sont, au même titre, incréées et omnipotentes."

Aprés tout ce que vous venez de me dire, je suis en droit de vous retourner les questions suivantes. Sur quoi se fonde-t-elle? L'expérience humaine ou la révélation de Dieu?

The New Encyclopoedia Britannica, 15e édition, 1985, volume 11, Micropoedia, page 928 explique que "Le mot Trinité ne figure pas dans le Nouveau Testament. La doctrine qu'il désigne n'y est jamais énoncée explicitement."

Ne tirant pas son origine de la Bible, peut-on dire que c'est une révélation de Dieu? Sinon D'ou vient-elle? (1Cor 4:6)

Dans son Dictionnaire universel, Maurice Lachâtre écrit: "La trinité platonique, qui ne fut elle-même au fond qu'une sorte d'arrangement, de disposition nouvelle, des trinités plus anciennes des peuples qui avaient précédé, nous paraît bien être la trinité philosophique, rationnelle, c'est-à-dire la trinité d'attributs qui a donné naissance à la triplicité d'hypostases ou de personnes divines des Églises chrétiennes. Cette conception de la Trinité divine du philosophe grec [Platon, IVe siècle av. n. è.] se trouve partout dans les anciennes religions." - Paris, 1865-1870, tome II, p. 1467

Le concept de la Trinité tire son origine de l'antique Babylone où l'on adorait une trinité constituée de trois dieux: Shamash, le soleil, Sin, la lune, et Ishtar, la reine des étoiles. L'Égypte suivit le même modèle, en vouant un culte à Osiris, Isis et Horus. Assur, le dieu principal des Assyriens, est représenté avec trois têtes. De la même façon, on trouve dans certaines églises catholiques des représentations de Dieu avec trois têtes. Ainsi l'origine de la Trinité est païenne et non pas divine. 

Vous n'êtes pas le seul à ne pas comprendre pleinement ce concept bourré de contradictions. La Nouvelle Encyclopédie Catholique dit de cette doctrine: "The First Vatican Council has explained the meaning to be attributed to the term mystery in theology"(Le premier concil Vatican exprima que le sens est à attribuer à un mystère de la théologie)
En essayant de jongler avec des textes bibliques pour essayer de donner des apparences de doctrines bibliques à des doctrines païennes on soulève plus de questions qu'on apporte de réponses créant ainsi un nuage de fumée devant des vérités pourtant clairement exprimées dans la Bible. 
Par exemple plus haut dans notre conversation vous écriviez:
La Bible nous montre que Jésus était soumis à ses parents (Luc 2.51); doit-on en tirer la conclusion que Jésus était inférieur à Marie et Joseph?
En effet vous faisiez allusion au fait que Jésus, humain parfait, n'était du fait de sa perfection pas inférieur à ses parents imparfaits. Oui mais voilà, si vous comprenez tout ce que croire en la trinité implique vous n'auriez pas dû poser cette question. N'oublions pas en effet que la trinité implique que Marie est la mère de Dieu (au concile d'Éphèse, en 431, l'église proclamait Marie théotokos, terme qui signifie "qui enfante Dieu" ou "mère de Dieu") De ce fait, votre question devient quaduque. 

En somme vous essayez de contrer des arguments fondés sur la Bibles avec des arguments d'origines païenne que vous ne comprenez pas pleinement tout en prétendant qu'ils ne sont pas basés sur des raisonnements humains. Pardonnez moi mais il me semble que vos explications sur la trinité ne démontre en rien la fausseté de ce que je disais concernant 1 Timothée 2:5, Jean 14:28 ou Jean 20:17

Consulter la deuxième partie de ce questionnaire






































Note: Certains commentateurs récusent la traduction du mot grec monogénês par l'expression " unique-engendré ". Ils font remarquer que la deuxième partie du mot (génês) ne vient pas de génnaô (engendrer), mais de génos (genre), et que par conséquent ce terme désigne ' l'unique représentant d'une catégorie ou d'un genre '. Ainsi, de nombreuses versions présentent Jésus comme le " Fils unique " (BFC [Jn 1:14 ; 3:16, 18] ; Jé ; Sg) plutôt que comme le " fils unique-engendré " de Dieu (Jn 1:14 ; 3:16, 18 ; 1Jn 4:9). Cependant, bien que l'un et l'autre composant ne contiennent pas le sens verbal de naître, l'utilisation qui en est faite emporte manifestement l'idée d'origine ou de naissance, car le mot grec génos signifie " souche, parenté, progéniture, race ". Il est rendu par " race " en 1 Pierre 2:9. La Vulgate de Jérôme rend monogénês par unigenitus, ce qui signifie " unique-engendré " ou " unique ".
Dans son ouvrage (Greek and English Lexicon of the New Testament, 1885, p. 471), Edward Robinson donne de monogénês la définition suivante : " Unique-né, unique-engendré, c.-à-d. enfant unique. "

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Selon le professeur Albrecht Oepke (Dictionnaire théologique du Nouveau Testament [angl.]), mésitês était "l'un des termes techniques les plus diversifiés du vocabulaire de la législation hellénistique".

Mais pourquoi la Bible utilise-t-elle un terme juridique pour parler du rôle médiateur de Jésus?

La Bible déclare à propos de la Loi de Dieu, qui fut donnée à la nation d'Israël rassemblée devant le mont Sinaï: "Elle a été transmise par des anges, par la main d'un médiateur." (Galates 3:19, 20). Ce médiateur était Moïse. Il servit d'intermédiaire entre Jéhovah et l'Israël selon la chair. Dans quel but? Pour conclure une alliance, ou contrat légal, entre Dieu et cette nation.
En Hébreux 8:6, après avoir parlé du tabernacle et d'autres représentations typiques qui existaient sous l'alliance de la Loi, il est dit: "Jésus a obtenu un service public plus excellent, de sorte qu'il est aussi le médiateur d'une alliance bien meilleure, qui a été légalement établie sur des promesses meilleures." Cette "alliance bien meilleure" est la nouvelle alliance, qui a remplacé l'alliance dont Moïse était le médiateur (Hébreux 8:7-13). La nouvelle alliance fut "légalement établie". Elle permit à certains des disciples du Christ, à commencer par les apôtres, d'avoir "accès au lieu saint", le ciel même. - Hébreux 9:24; 10:16-19.

D'autres indices montrent le caractère légal du rôle que Jésus joue en qualité de Médiateur de la "nouvelle alliance". À propos de la promesse divine consignée en Psaume 110:4, Paul fait ce commentaire: "Dans cette mesure aussi Jésus est devenu celui qui a été donné comme gage [énguos] d'une alliance meilleure." (Hébreux 7:22). C'est le seul verset biblique où le mot énguos est employé. Le Nouveau Dictionnaire international de théologie du Nouveau Testament (angl.) écrit: "L'énguos garantissait l'exécution d'une obligation légale." Le rôle de Médiateur de la nouvelle alliance joué par Jésus constitue donc un gage légal qu'"une espérance meilleure" serait réalisée. - Hébreux 7:19.

Voilà qui devrait nous aider à comprendre 1 Timothée 2:5, 6. Le mot "médiateur" qui y apparaît avait déjà été utilisé cinq fois dans des lettres que Paul avait écrites précédemment. Timothée devait donc comprendre que la médiation de Jésus était le rôle juridique qu'Il jouait dans le cadre de la nouvelle alliance. Dans leur livre Les épîtres pastorales (angl.), Dibelius et Conzelmann admettent qu'en 1 Timothée 2:5 'le terme "médiateur" revêt un sens juridique'. Ils ajoutent: "Contrairement à Hébreux 8:6, ce passage ne mentionne pas [l'alliance], mais, comme l'indique le contexte, il faut présupposer qu'il est question du 'médiateur de l'alliance'." Le professeur Oepke fait observer qu'en 1 Timothée 2:5 Jésus est présenté comme "l'avocat et le négociateur".

Prenez le cas d'une affaire juridique dont s'occupe un avocat. Son rôle n'est peut-être pas tant de plaider en justice que de servir de médiateur ou de proposer un contrat légal acceptable et utile à deux parties.

Gal 3:20: Or il n'y a pas de médiateur lorsqu'il n'y a qu'une seule personne en cause, mais Dieu n'est qu'un seul

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